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Notes, I : Voyages en Polysémies

[Avant-propos

Ces 4 "pages" de notes, laissées supposément à la postérité. J'ai du mal à les publier de mon vivant, jamais en les écrivant je ne songeais être en mesure, au moment de leur lecture d''en répondre

Attention c'est long]

L'esprit s'adapte, faconne. Continuellement, il modifie la perception. Pour que tout s'integre, que ce qui est un jour impossible devienne acceptable, il fait tout ce qu'il faut pour ans avoir l'air de reculer - car il ne recule devant rien - que soient admissibles et durables, viables les imbrications, et qu'il survive, plutot que de sombrer. 
Limite Admissible : en Resistance des Materiaux, c'est le seuil, en-deca duquel peut s'integrer une charge ajoutee, sans qu'il n'y ait de deformation qui franchisse le point de rupture elastiq. Au-dela, la deformation est irreversible. En-deca, la charge est absorbee, comprise dans la deformee. Une legere distortion initiale, une adaptation pastiq, et la deformation peut comprendre, integrer la charge. La charge ne cree plus d'effort apres cela, elle est composante, evanouie, elle disparait.
Quand on parle de resignation, on dit qu'on "vit avec". Mais c'est faux, on vit sans. On fait abstraction, l'esprit l'absorbe, l'ensevelit,
l'efface. Il efface putain IL EFFACEIL FAIT FACE. Cette idee me terrifie. J'en ai chiale, pleure d'effroi. J'en tremble encor en ecrivant cela.
On peut avoir pleure la mort de l'Etre Cher,
L'avoir tellement pleure qu'on croyait qu'on en mourrait, mais il arrive un jour, ou pourtant, quand 1o ans ont passe, 1o se sont ecoules qui ont fait disparaitre, aneanti le sentiment residuel, l'image, toute la teneur richissim qui nous liait, si fort et fusionnel ait ete ce lien entre nous.
On finit par ne plus rien ressentir. On peut l'avoir pleure mais 1o ans plvs tard, sur sa tombe, on n'eprouve plus quoi que ce soit, plus rien. Plus une larme ? Comm si rien n'avait jamais existe, le temps a fait s'evaporer ce qui se disait L'Insurmontable.
On a une pensee, elle peut etre emue, peut-etre fera-t-elle pleurer, encor une annee, et la suivante, et un jour, plus rien. Imaginer un instant enterrer ma mere, j'en pleurait, j'etais horrifie, et imaginer qu'un jour, je puisse aller me recueillir sur sa tombe, sans pleurer, que sa mort aura cesse d'etre bouleversante, sera devenue aussi peu de chose que n'importe quoi d'autre. J'en pleure sans ca finisse. J'aurais tourne la page, j'aurai efface la virulence du sentiment, qui s'amenuise sans qu'on puisse rien faire contre. Je me serais fait une raison ? Non, elle se sera elimee, tout simplement. Usee et usee encor, usee jusq'a ne plus resister. Ne plus gratter. Une cicatrice, qui ne saigne plus. 
La valeur meme d'une vie a l'esprit est modulable. L'esprit s'adapte. Tout, absolument tout, il l'accepte, finalement, et l'elimine. C'est un instinct de survie, compris dans la nature de l'homm. Il faconne, a son image, ce qui sied, pour que tout puisse s'y imbriquer de facon acceptable : admissible. C'est sa facon d'etre a la hauteur. Suivant ce schema, ce qui a ete jadis sensationnel finit par devenir banal, on oublie ? 
Dans cette optiq, meme a l'esprit, tout est voue a se faner, et disparaitre. L'esprit est capable de revolutions extraordinaires. Car l'esprit de l'homm, on le sait, est sans limite. Eut-il franchi cette limite, ou la deformation est irreversible, l'esprit alors s'etendu dans les divagations, plvs immense encor, puisq la logiq n'aura plvs aucune espece de contrainte par lesquelles le retenir

Ca m'effraie. Je vomis non seulement a cette idee, jelle me rends malade. J'en eprouve le degout, j'en chiale. La matiere, autant que l'esprit, me revulse, on est des choses horribles. On veut just survivre, qu'importe a quel prix. L'esprit survit, il surmonte tout. Qu'importent les sacrifices, telle est la verite premiere de notre nature, notre condition, et le sens de cette "vie", au sens cent fois sanglant, glanee, sanglee. Et elle m'effraie aussi parce que j'ai franchi cette limite, ou mon esprit ne pourra plus accepter de defomation supplementaire. L'etape suivant me plongerait dans les divagations. J'ai peur qu'un jour vienne ou je ne puisse plus rien ressentir. Que ce qui m'a emu, me l'a montre plusieurs fois deja, me fait savoir que l'amour-lvi-meme, si beau soit-il, oublie sa raison quand il s'agit de survivre a tout-meme-a-ca, et qu'au final rien ne rime a rien tant qu'on pas les vers du nez sortis. Impossible-Que-Sasoaksa.
 

 
 

 

 

Je reprendrai quelq notes que je veux laissees ici. Il y a de bonnes choses. On dirait qu'elles attendaient ce moment precis. Je n'avais pourtant jamais eu d'idees morbides ni ete suicidaire, ni seulement depressif, depuis si, une menace de me tuer pour une crise de coeur, proferee a 21 ans. Ca avait passe. Je ne m'etais meme pas dit Ca aura futur.

 

Champ d'exploration des dortoirs residuels

MAI a JUILLET, mois sans onieres
contre le reste du temps Oh Yeah.
J-R REG sans oniere : Jean-Main Egnie
Niamor Naje, Ingerer
Jargonnier reanime,
j'errai maigre nonne.
Marin orne j'egraine ~
Je marginerai Neron.
Amore Ninja.

  Nous versions aux pourpres poulpes d'un lyrism palpable ~
Nos versions entre les sables de la musiq qui emanait des corps s'ecoulaient en frottements qui faisaient nos esprits briller interieurement en s'evoquant des rires proches comm de magnifiq torrents.

 

        Un brouillard dans les yeux
            Ses bruits de pas a l'intérieur

                Et traversés d'heures hautes  
                               Soupirs embues
                               Sobriete des nuits.
                               Sans fioriture, elaguees, 
Etages, dans le noir, simplicite de l'acete.
Un synonyme de denude, elementaire : Irreductible.
  

Le circuit des allumettes.

 Bride d'attelage embarquée
ayant sur moi braqué comm un regard critiq, 
     La banque de son dortoir,
au bougeoire éclairé  

Que j'ai poussés au frais des faits ~
    pont poussé, épousé, a ses limites.

diligence de cette barq 
Cette embarcation de fortune
cambrée se cabrant sur les yeux
 
comm une torche braquée de bougies, 
sur l'eau enrichie de sediments ~    

Un cycle qui se reprend le pas dans les mailles d'un tissu si dense que foncant veloce vers l'infini du dedans il devient meme profond. Un cycle qui se tourne les dedans et en epouse les formes, qui poussent vers l'interieur comm un tourbillon. C'est un cyclone, un cyclope qui en a l'air pris, devenu borgne a trop lorgner.
A l'oeil complice, rempli d'air et d'eau, Douedaire Edo, un oeil humide, mouille de compassion, un globe qui perle sa quantite lacrimale comm s'y presse present prestamment rond trace au compas un precipite d'agitation qu'est son tour, expose au vent, la prestidigitation, le doigt dans l'oeil, enfonce,
d'un leurre d'abord oppressant puis accepte : d'un mirage inaugural, la primeur, osmotiq, le choc brutal d'un tout premier schema qui indice de leur douleur tous les precedents, et conditionne ceux qui suivent,

dont se fait l'armateur
le monde dans son entier.

Un voilier pour naviguer, une bougie qui regarde la terre mouillee devenir eau & air en passant dedans,~ et en devenant telle,
Il en prend soudain l'apparance. IL est integre, enfin il y appartient. Se fondre, d'absorption, bougies. Cire, bois, voilier.

 

Des quantites licites de ces chimies portees, elaborees pour faire ces phenomenes  fermement fermentes former des fermes a froments, ces maisons quasi fromageres de l'absorption aqueuse au non miscible par succion, par capillarite. Un phenomene d'adhesions de cheveux en melee, au galop, sauvages et encor a apprivoiser, a de farouches envolees, decolees des structures.

Entonnoirs, oui entonnoirs. La premiere fois vous n'obtiendrez qu'une vague trame, ponctuee de quelq elements marques, plvs ou moins coordonnees a quelq flocons pres, puis la seconde a lire les mots bus a la bouche de l'interlocuteur novice, cette idee surgie de plvs en plvs fluide de l'echange verbal que l'etat limpide et lipidiq, gras ou tout ce qui est percu alors est apres-coup un schema si bien organise qu'on aurait pu, c'est con ce qu'on se dit quand ca l'ete, l'ecrire soi-meme, le dire en ses lieux etangs. Il restait !~ c'est ressemblant c'est fou !~ exactement ce je ne sais quoi dont je me fous eperdument.
La logiq pour l'apprentissage, et l'ecriture le moyen de la memoire, son vehicule. Ces mots manquants, d'abord uniq passerelle de leur echelle, deviennent des elements de l'ordre mental qui depasse l'imaginaire, qui surpasse le reel, qui supplante les logiq d'abord crues crues, puis egoutees cuites en interagissant avec une forme de prescience implicite, limite licite, qui refuse d'etre complice, qui est critiq et qui reagit comm un certain vieillard brouillon, plein de palmes tres amples a poser sur l'epaule en disant : bon... en graillant, gresillant, gras grison, oui ~!, bien en huilant la mecaniq qui fluide le fait couler des pensees ou il s'evapore chaq fois que le corps a pores ou le faire se produire transpirant et lvi donner son mot a dire.
Quand par la fenetre, la tete est passee de presente a future, l'idee evanouie est tombee des etages, amoureuse comm la nuit.
Moteur. Il est critiq, le vieux. Il dit courage, il est aveugle. Amoureux. Il pourrait etre jeune, ou vache, moineau qu'importe c'est un truc qu'il fait de fluide avec la metaphore, l'amour quand elle tapotte l'epaule pour faire couler entonnoirs les sons dans l'idee neuve qui revient de loin. Une sorte de crachat, un chat, ou la confiance innee. Je crois en toi dit le moineau (ca sonne moyen) , c'est pour ca le vieillard c'est bon.
Une vache, mieux. La vache, oui c'est bien. Continue meuh garcon, tu pars loin, tu pars bien, ca m'emeut.
Alors la passerelle ce ne sont plus les bancs de blancs pales laisses dans le dialog vaguement dissipe dans les aleas de la memoire, mais l'ecriture bovine elle-meme, qui, comm l'esprit entre l'ame et le corps sait corset faire la jonction bovine serrer entre les presents continus et les avenirs passes, une echelle, bien comprimee, en un changement d'echelle operee par magie, bilbiothecaire, ou par la fameuse machine-a-faire-ca. A cette echelle de temps ou une seconde retient une vie, son souffle court au bord de falaise et sans avoir peur de tomber se prolonge comm on fait plvs rare, et donc plvs cher, Car ce qui est rare est cher, et que ceci ne doit jamais etre. Car les bords de falaises sont beaux, mais pas deserts.

5.Musicalite des expressions sensorielles

Il n'y a que cette irrationnalite concrete issue de l'image de l'esprit qui fasse ca, que la performance de cette exploit, la croyance supreme qui produise pareils phenomenes dans les chamboulements des chambres a chemins pris a rebrousse poil dans les allees de l'heure sobre, les chambardements, les grands boulversements. Quand tout est si fort, si puissant que le corps du text tremble de l'interieur, et que tout s'agite dedans qui l'enveloppe, lvi donne une epaisseur, une couche pour le mettre dans les draps, l'envelopper donc dis-je et jusqu'a ce qu'il explose, comprime ce qu'il veut extraire qui vaille de jaillir, et tout alrs, immensement est une dose d'adreline submergente, une vague monumentale, et nos corps alors crient en s'entraille-phoretiq tresaillissant silencieusement licencieusement silice ou volcan en visant se fusionnant a intergalement s'echanger. Comm transfert, translations, d'essence, d'indecence, des ~ sens. Transfert de matiere en energie, echange entre les spheres qui se couplent en s'interengrengeant une seconde de roles definis, mais jamais fermement fixes. 

 

Il y a definitivement oui !~ quelq chose d'anisotrope dans l'emprise de pot de cet empire pourri. 
La grande cage qui contient ces mirages, les sacres empris, amas singes des appoints avant de juger le reflet de la chaleur d'une source qui pose en donnant pour tout visuel de fleur, tous les jardins du monde.    

       Campagne francaise, un jour d'hiver. Passe le ruisseau qui traverse de part en part le bourg du village entre les espaces publivcs et les demeures familiales, une clairiere domicile conjugal d'un faible corps blanc penetre sur l'etendue s'epaississant d'un bosquet de trente arbres emmitouffle sous les neiges et s'eteint au mur de vieilles pierres d'un petit chateau abandon. Lisiere d'une fresq minuscule dans le recoin d'un cil de la pierre, au detour de ses heures nichees creuses, sommaires et merde quoi ~ nocturnes qui s'absentent silencieusement en glissant d'orbes en barbes d'appoint, absorbee d'ecstase dans le seul seuil de l'instant annonce fuyant, et qui en effet file dans les lezardes. Un bassin rempli de glace, c'est celvi d'Elsa. Il y a des gouttes glacees de l'eau qui en a deborde. Bord d'Asies pacifiq, un jour de printemps. Frontieres des eaux, un ruisseau colore par les deux etendues immenses qui le rejoignent dans l'etroit du dedans. A la corde des turquoises qui font bondir les marais engloutis et les sement sur le rivage comm des brindilles rendues friables. La mollesse evanouie qui semble tomber d'un lustre de voyages assouplissant les embarcations a son arrivee, departissent les oreoles frisees des eaux de faibles profondeurs en deux jardins ornes de bouquets de couleurs vaporeuses, propres & divisant le monde haut du bas en deux teintes a cet endroit precis. Un bassin rempli de couleurs, c'est le sien. Il y a toujours une armoire dans le jardin. Ce n'est pas qu'une triste et decevante metaphore, non, il y a vraiment, toujours une armoire dans le jardin. Aimance constellative, au moment paroxsismiq de l'amour.
L'exaltation qui devore la chair, excitation sensorielle.
melasse symphoniq
extraction aphrodisiaq
bobines tissus d'arbres musixaux 
aux colonnes de recits hydro-cephales
un hymne a l'amour
des bus comm des convois d'eternite defilees
vegetations spontanees
Trianon, jour d'ete. Les tailles de silhouettes qui voguent parmi les chants de toutes sortes d'oiseaux & d'anneaux appareilles
battements d'ailes veloces
entretenus figes
comm une toile de Bonnard 
un Chant !~ danse d'Henry
Valensi au mariage des palmiers
~  la rousse equimose equinoxe
des fontaines du solstice 
moussees des trucs en stucs 
colores le long des murets 
de gres en figurant des secondes
d'innombrables employees
toutes ajoutees par points.
Les coloris convergents
Elegamment. Bert, Colombe. Lac italien,
en avril. Verdures dans le ciel fredonnees sur Satie, versatile
Orchestration de bouquet
d'ornements de rochers princiers 
par de larges bandeaux de colonnades bandees
Une symphonie florale maintenant,Intemporels et demultiplies.
Satellite de la mer, un jour de lever de drapeaux rajaunissants. La pointe d'un vaisseau intergalactiq qui suit des saltos droits, autour d'une boule orange, suivant des glissements de terrains, et lala tete dans le soleil. Les quadrillateres ailes se superposent comm des aires technologiq transparentes & des ecrans de cellules vives en s'electrisant de branchages et de vertebres luminescentes dont les circuits dessinent un autre lever de drapeau, derriere. Peau d'aimance, un beau jour d'aout.
Pourquoi es-tu ainsi depourvue de quelque espece de pudeur, alors que dans ton monde tout est fait pour te ressembler par echo, miroir et absorber de toi ces fantaisies.
Un sourire sans consequence
passage du vent entre leurs cours d'eau.
un sourire au hasard
s'y poussant sachant qu'y trouver, 
et sans attente.
balayee d'exotisms et coiffee de l'erotism des plantations propre aux sculptures vivantes qui la hantent. 
Cour interieure
produit des mariages, 
rupture nette & soudaine,
addition d'heures mimiq,
vecteur d'orgues a simiesq hymnes d'hysthms a m'inner.
Profondeur interieure d'un jardin a l'etage, les voies de femmes de chambre au reveil en echo dans les murs face-a-face, rapproches s'amusent a donner d'un ton neuf le circuit, innove, jailli traine baignant, celvi d'eres aeriennes, de ce dont l'histoire soudain recele des devenirs. Annonce d'amoncellement a monts descelles ici ce matin, immediatement, avec un tres leger recul des immenses impressions sur des murs vierges, des desseins grandeur nature des terres passees paysages, temoignant de nos passages,
selon un onirism ondulatoire, de la sculpture sur pattes, saucisonnee, émergeante, continuellement renaissante ~ Une façon de mourir jusq 'à l'absolu, et de renaître le plvs sobrement du monde, plusieurs fois par jour. 
Photos ratees.
Souplesse imaginative
Ils y dessinent des moutons qui sentent fort leur aise de moutons. 
Les seves jaillissant et le regard dans les vagues qui s'y dechainent en ultra-sons, courant laissant derriere elles s'engouffrant puis s'en egoutant, dans son linceuil trempe et de son pantalon de lin collant aux cuisses font ~ transparaitre la clarete d'une trainee qui nous fit suivre le trajet d'un retour aux onze millions de degres panoramiq dune altitude sauve, accrobate et gymnast d'une idee neuve, martelant les horizons de ses bornes de reperes offerts pour batir des roses en feu, folles, crepitant comm autant d'artifices alentours sous la forme vivable de jardins et la ludicite non letale de sable mouvant quand on l'etale. Orchydee devetie et qui en criant plusieurs parmi la steppe blanche de laborieux plans elabores laborantins, laboures au beurre sale des peaux caramel-
chaud transforme dans l'optiq
en symphonists pluriels,
aleatoires, desquels
comm naissent 
les langues aux melanges
desquelles on peut sentir
remuer la merveille de palais
s'ailant,
descelles,
au rebord des levres d'a propos
debordees,
jaillissent par leurs pores
les melodies transpirees.
Marais salants 
deceles de l'etoile en deux zones etanches, brillant l'vne contre l'autre,
l'vne contenant la legende Je n'ai pas jailli, l'autre etant une sonnerie qu'une serie de chapiteaux ventiles s'entrechoquant
- il suffit qu'ils se repondent par des echos, miroirs et, hors d'haleine, lubriq, ludiq, se fassent faux bond et vrais sursauts, puis rebonds et faux assauts, jusq'a se provoquer les maux causes de mots causants - font retentir, ainsi que le fond par le syphon le bougeoir d'un cycle repete, hyper-ventile, , se deshydrate du premier plan pousse des cris vers les points plvs haut de la fleur au moment plvs lointain des mers interieures qui qui s'en vont, s'en viennent et s'en font elles aussi des sources lumineuses, l'etoile, le gong, le chant salin des formes fondamentales, principales. L'Essentiel. Denude _*+quoi !=_?

Translations horizontales

Le bureaucrate trouve les lieux sombres, ou mieux : clos. Carrément le quartier : panne générale comme une ville, une lune de la Défense, dont l'effet s'accentue dans l'automatism des portes closes ainsiq ue la profondeur de la nuit. À perte de vue, aucune.
Qui lvi érige un grand huit autour de la taille, une sorte de Saturne orange ou jaune, visible à l'oeil nu. Il cherchait depuis toujours, mieux : il a encor sa cravatte, il marche, il quitte la ville, traverse le périphériq, à pied, dans la nuit maintenant. Il accède à la prairie. La lumière jaillit du haut l'ombre au haut d'une tour les quarante étages qui n'avaient attendu que ce moment pour être découverts de leurs toiles de ravalement synchronisées. Il aurait pu y avoir dans cet oeil attendu, soit-il pluriel ou unanime l'évènement attendu de lui causer le pire. Parlez, ce n'était que ça. Chacun à son ampleur.

 

Pierre MABILLE ~ L'oeil du peintre in Minotaure n°12-13, mai 1938

La soirée du 27 août 1938 s'annonçait fort banale. La chaleur orageuse du jour continuait de peser accablante  au fonddes rues étroites du quartier Saint-Germain- des-Prés. C'était là que suivant l'usage quotidien, plusieurs de nos amis se trouvaient rassemblés pour l'apéritif. Le dîner fut pris en commun, puis on monta terminer la soirée dans l'atelier de D... Malgré les essais de danse au son du phonographe,le temps s'étira assez morne. Vers minuit, alors qu'on se séparait, l'incident se produisit.

 


 

 
Poesie slide, bleu solide.

Retrouver le rayon d'un soleil en partant de sa seule clarete automonale

D'apres la circonference du ciel, charme plastiq qui met en oeuvre une serie de qualites requises et cherchees dans l'autonome metro-bonhomm automnal, long et durcissant, se rigidifiant de seconde en heures ~
D'apres la clarete du soleil, ouvrage thematiq qui met en pratiq une serie de connaissances instinctives pour mettre en evidence de la fragrance qu'il est si bonne d'humer.
D'apres la chaleur du soleil sur les peaux,outrage ouvrage a quatre mains dans le compose chimiq d'une serie de travaux plvs tot realises et plvs tard abattus en plein envol tournoyant des reves materialises dans l'apsect revolutionnaire des revelations faites sur la choregraphie des corps agrafes.
D'apres les terminaisons nerveuses qui poursuivent d'en acheminer la teneur, et d'en convoyer les heurs d'humeurs.
D'apres les temperature des eaux, rage commise au levant devant l'intemperance impetueuse des cycles qui veulent se reperer.
ephemere
dans le monde des continuites ce
pauvre chien qui s'est mis a miauler
aux roues d'un velo l'ayant croise comme il trouvait en elles la taille adequate pour se tailler une aile et des couettes puis de tailler la route.

  

Une lecture de Cesaire

UN astre dore sifflant les strates d'aurore / Rose violace et surbrillance orangee / LE grain chaud de la toile de bronze qui sue sa peau brulante et le souffle irregulier / un ruban de rosee noue comm un drap entre les jambes lorsq 'en me levant c'etait le jour / SES pas marquant le sol, emu mouilles jusq' a la piscine sous-marine ou les marches de la ville prolongent les empreintes / Des bruits sourds, incertains, echos de tres lointains gens d'ici, leur vie d'avant proche anterieur. /emanant d'une source a la surface d'encens, une fontaine au milieu de bassin. / AMALGRAMME de metaux fondus de fibules encor partiellement distinctes et qui figuraient des personnages Dubuffet en totem. / Toutes les tours du circuit de l'Ampoule une a une traversees comm un corps au sommet. Dix rires environ, les siens tous superposes pausant devant un peintre face a la porte de la salle de bain. / Me tournant le dos, nu il avait cette longue parade de tatouages, de l'epaule droite aux reins, et qui figuraient un papillon qui prenant son envol le faisait decoller. / Devant moi alors allumee, paume elle cause l'extinction du ciel, et son petit corps en l'air, phosporescent se met a briller. / Mal aux yeux, paupieres seches, engelures aux doigts et bientot levres gercees, un Jersey sur le dos et une fumee epaisse, celle d'apres les supernova, qui suit emise grise eclairee de neons bleus et rouges la partie centrale d'une exposition de garage assourdissante
Strates d'aurore 
Sous le son de la pluie, cabanon dans un arbre, marbre orange
Les pieds nus, du 5oe etage de la tour qui domaine le ville quand une seule plaq de verre retient du vide. 5o paysages de la cadence cardiaq parcourus dans l'extase d'un rythm soutenu comm celvi de pietiner les seuls grands mysteres subsistants :
_les chaussettes deparayees,
_les baillements collectifs en plein air
_et bien d'autres bien trop peu ou bien trop mal relates.
Mon telephone sonne deux fois, c'est d'abord ma mere qui appelle, je ne lvi reponds pas, on regarde l'ecran ensemble longtemps immobiles, puis Toma qui dit qu'il passera. Et aussitot dans une chambre de bonne sous les toits, un chaton miaule devant la lucarne ouverte. Il fait encor nuit, ses epaules nues sont froides et je me reveille au theatre ou elle dort sur mes cuisses, les cheveux en brousaille, soie grege des cuscutes hisses tissus, issus tisses des poudres de toiles montees en neige comm les oeufs du nouveau reve entrant. Chronologie des synchronisms. Mes schemas de contingence, & ses secrets d'immersion. La facon, faconde qu'ont les images de se suivre sans se superposer, a l'inverse de quelq type de creation abstruse, complexe et rarement moins merveilleuse lorsq realises par des prodiges les symphonies font l'amplitude, la magnitude des chaines de juxtaposition se donner le coffre d'une voix interieure permanente. Dans ce reve tire de l'epingle d'un jeu de mots de Cesaire lu au theatre de la veille l'emulsion est cadencee, rythme presq hachee, rompue et le ton qui surmene l'instant d'exultation, eminence, bref et soudain par cris & contorsions, contient bien vite lepremier mystere resurgent. L'intrigue du reve est poetiq par essence et non ,emphatiq comm les plvs grandes orchestrations filmiq de ces choregraphies physiq qui maintiennent durablement les poumons haut & la cardiaq bruyante pour commettre la duree du spectacle que vrombissent les images absorbees par tous les sens au moment d'un suspense qui arrive a son terme aux trois rois quarts-du-temps du roman ou nous vivons une poesie licite, faible ampoule qui s'extrude toujours pale, potentiellement cachee, & se devoile aux alternances des couleurs vives ~ jusq 'au matin ou le coeur se met a parler, disant dans ma foule, au hasard, toujours d'une maniere differente que 
La nuit est belle, pleine, n'importe quoi,
Et les chaussettes deparayees.

 

 

 

CONVERGENCES
    Dans la main des cailloux blancs.  amphitheatres-oceans. Sur les mesures d'un album entierement instrumental qui commencait sur un eclarcissement des voies faisant 'illustration nee potentielle de la legende qui devait s'etre ecrite la veille, ou oui plutot des millenaires plvs tot.
Applaudissement en paliers. 
C'en est l'entonnoir, le chainon manquant, le mot interimaire independant, l'antre en liminaire aux passages intermediaires cherches entre deux voies de garage de l'image qui en convoie deux que rien ne peut, qui ne veulent pas plvs qu'une source d'eau se jete immediatement dans l'ocean
qu'offrir de se developper satellites autour de leur exposition naissante. Ce sont des images farouches, sauvages non, tetues. Celles qui contrarient et qui ne veulent pas, ah ca, non jamais de la vie, s'associer, etre partie de quoi que ce soit.  
Nous ne sommes jamais parties d'ici.
De la mer, un autre jour de saltos d'albatros piquant droits autour d'une boule orange. Sinon non.

Suivant des glissements de terrains, et la tete dans le sommet sommeil d'un soleil conjugal
A sa conjugaison de legamaire
Les circonstances dues a des ouates 
barres fonctionnelles,
d'emulstions de moules 
demystifiees zigzags
tete de linotte entre les lignes
Vague survolee une piscine lointain-horizon sur le dos.

 

Une espece de parabole a la surface du monde qui nous appaert en reve ~

 

Artisans voyageurs
Cours de fleuve

 

Margueritte de Valois  
MÉMOIRES   [i578]

Descente en rappel ~ Elle qui chantait Donne-moi du mou.
[CONTES DU SOIR]

 
 

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FRICHES
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Des bons homms (onze bronzes) 
dont les songes forges sont incomprehensibles
et inintelligibles, lorsq 'ils tentent de se les decrire.
Il leur faudrait communiquer par telepathie,
Communier par l'image,
la ou le moindre bosquet de l'esprit
contient en lui la seule parade
paoniq 
Un developpement
photographiq, instantane
reflet ou se deployer.
Une image associaee a un son,
associee a un mot, qui associe un souvenir
a une percussion du marteau
de l'oreille gauche ou le lobe droit 
a sa tete hydro-cephale 
de l'envergure d'une
etendue ponctuee comm de details 
infimes d'un maillage,
une constellation, myriade des details
jusq'a la seve d'une veine 
observee de tres pres
.

 
 
 

Comm une source se jeterai immediatement au delta
les intentions de lois qu'on lvi divine.
A l'heur ou le soleil-lustre frustre effectue ses pales
cycles de 4 pauvr heures pour ses descentes
d'incandescence paisible en liquide pente sur les
toile de mauve palets pales.

 

 

 

 
 

 

Bribes éparses en forme de texts qui veulent faire, tantôt allégoriquement tantôt à la manière d'une mélodie qui donne le ton de son sens, l'apanage des trames aux drames qui enrouent la 'voie' parlée ~

 Des Homms-soleil, des créateurs
De monde en chair.


Si l'homm est immense et son esprit sans limite
Je sais seulement qu’il a dans le langage le pouvoir d’une grande révolution
Quand la respiration traverse les yeux, que se font battre entre eux les coeurs joints en un pays brûlant, elle fait toute la différence. Je suis dans un chateau, oui j'y ao pris une chambre pour un ciel ouvert le succès absolu d'avoir remporté sur plusieurs plages simultanées du temps la victoire qui se menait et que le soleil entreprend maintenant d'envisager plus en profondeur.
Une dépolarisation
du temps réel
Ou l'espace n'ayant aucun repère,
se jouerait des illusions~
en un enfer mental absolu
[Les chateaux flottants du dedans.]

[esquisses d'une forme de text autonome]

 

J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber.

Stendhal à Florence en 1817
 

 

 

 

 

Qui a donné son nom au Syndrôme : un choc émotionnel intense.

Profusion d'art, est-ce
quantité de frustrations,
que d'admirer les époq
révolues, ou les talents des
temps disparus.

 

Paroles pour un carré

Une sorte de square.

J'ai imaginé, peu à peu, quatre groupes, au sens sculptural, quatre groupements solidaires, chacun dans un angle de cet espace à ciel ouvert, chacun à la manière d'une chorégaphie Pina Bausch chantant, peignant, mimant, brassant ou dansant, des émotions trouvées dans la densité du mot.

 

Un pas en avant du groupe de l'accordéonniste, fait aussitôt reculer d'un pas deux autres groupes, tandis que le quatrième s'avance presq jusq 'à l'arbre. Un pas en avant encor vers ce groupe de l'arbre qui le touche, et tous les groupes l'encerlent, et prononcent leur text en simultané. Une cour carrée.

Dans un épais décor de violacés clos, embué, d'une atmosphère compote comme il y eût un crachin de feuilles pressées d'automne, le tout dans une intense lumière humide et mélomane.

 

''Je suis couleur de rêves.


_Couleur de rêves ?

_Ma vie, couleuse d'or.

_Et quel type de couleur êtes-vous ?
 D'acier, de béton ?

_Toutes, et une seule. Je suis la lumière blanche du rêve, celle d'ou tout naît, et celle  d'ou tout n'est pas encor,.


_Je vous le dis tout net on m'a déjà le coup hein, promis monts et merveilles, et le pot-au-lait, feu, rose, un broc en veux-tu ?, en voila en plein jour un qui a basculé mon cauchemard dans l'éternel des limbes...Un instant de plaisir et une vie à m'en remettre, les affabulateurs j'évite !~


_Laissez-moi émettre un truc à ce sujet (il fait rouler un son de doute dans sa gorge)

_Vous n'en croyez rien ? J'ai toujours voulu m'enfuir. C'est ici que tout commence,, et d'ailleurs que je finis.
Tout dépend d'ou l'on décele qu'on se place.

_Posez tout ça là, voulez vous. (elle remplit une pleine brouette d'incertitudes, la brouette bascule.)


_Une brouette à bascule, oui. C'est un manège enchanté.


_Arrêtez votre cirq, on va ou là ?


_Vous voulez que ça tourne ou vous préferez que ça avance ?


_Il y a quelq jours je vous aurais répondu dans hésitation, mais maintenant je ne sais plus...


_Alors allons plus loin. Laissez ceci ici, ce qui occupe cet espace, les derniers jous entiers, ce sont des choses à grands bras qui sont douées pour ne rien laisser passer. 


Séjour sur la grande bleue bien venue avant l'ordre donné de s'en départir.
Avion : d'ici le soleil semble danser sur les lacs et les terres inondées semblent refléter le monde.

Trains à l'arrière desquels pendent des coquillages.
Chaleur tournante
Dégradé façon couchant de soleil tagué.
Après sifflements, rappels et cris sourds.
"Que faites-vous encor là ?

_ Je suis juste passée me refaire de l'avenir une idée imprécise.



L'intrusion du bleu, le bleu introduit, le bleu induit, celui qui infuse, pénètre, l'introduction bleue, Fondu au bleu,
la bleue qui peine à l'être,
le bleu intrusif. De passage.
L'orage contenu dans son bassin ~
Le roulement de son écho
résonn aux bas-reins comm en l'enclave allemande d'une chaîne de monts circulés pour ne rien voir le long du fleuve ~
Voyage aux Monts érogènes.
Petits vers inutils
vallent grand verre de vin.
Tu repars du BLEU de référence
Il y a la l'origine de mon héliotropism

Mécaniq conflexe & complexe des mets taniq ~ inflexion faite aux injections de faîts, défaits contestés, injections de faits avérés, soubresauts, sombres sots et testés, délestés des cantiq, chantez mécanisms !~ Il me semble parfois que les dieux jouent avec moi, me laissant croire ce que je vois, et voir ce que je cherche, partout. Systèmatiquement les coeurs battent. Les records surtout d'altitude atteinte. Celle des ciels surtout, roses orangées, orangeades au goût fort en bouche. Celle du métro surtout, ou tout peut commencer.
De renaître surtout,
Après tout detritus.
Piano sur le même thème.

Petit con de pélican
La maison, une ardoise longue comm
une journée sans pain.
Enchante petit Pelican. Apres-coup c'est un schema si bien organise / qu'il semble de soi-meme / resorbe apres lvi un presage passager  / nous rattrapaons chaq veillée son avancée, revenant du retard pris sur lvi
Les sombres sots sautent à pieds dessus
joints aux attape-nigauds
au pied des seaux remplis des
soubresauts de demain,
quand Lania dit : "Les bons plans d'aujourd'hvi
ne seront toujours que les plvs petits pains des plvs mauvais plans de demain."
Sans craindre je fonce, couleur
et même lumière j'ose foncer autant
que se peut, ce peu j'y suis enclin,
m'y décline (en) une attention distinguée,
la carte d'un soleil qui décline en me
distinguant, se détachant en fait
des vestes sombres qui courent
autour sur le tard autonome et croissant
de la boulangerie de Dieu.

Des frasq cannoises aux fresq
florentines, s'effondrent des frises
en une frontière qui n'a pas de
chute pour point de retour ni
d'interrogation. Un car serré de prêts
par les gens d'armes aux finances fragiles.
À cran sans raison, un cou pris
pour un an entier, tant il est long
de lentes brassées, et dentées,
je nage jusq'à ses lèvres.
Il faut ça su, je veux qu'elle soit soie
soit sue, ou tue mais qu'y transpire
autant qu'un outrage excédé,
à la pudiq façon qu'il a de montrer
montés les faits aux casiers
de ma détention plvs en ses murs pris.
Jusq'à Tunis nous avons au moins
le sel et sa compagne à la bouche, 
pour épreuve qui s'emménage,
rien ne se ménage de solide répit
à me rendre l'avis plvs facile à représenter
en bon d'audiences.
les superbes embrasées,
encor plus sublim quand se lève
sur elles le jour de se rallonger,
une longue prise embrassée sans le risq
de nous défaire electriques du rayon ou se
déroule fébrile un brillant éclat du rire.
Des trames aux drames attisés aux fers
de rouge forgés, qui flambent les jeux,
les étapent en les emiettant,
ou des savates sortent comm des
sandales, des scandales aux répliques répliquées pour no-sei
comme si ça allait mieux pour toutes
les foules de princes éprises,
en proie aux plus hautes émotions,
Euphories. Grimaldi.
Intuition pure et post-kantism.
Lauréat du
Prix Lénine pour la paix de 1951.
Ecrivain pris d'école moderniste
Tout-a-cout.
En peu de temps la peau se tale
la couleur fonce, jamais étale,
et j'en suis vite un fruit décroché de son
arbre. Nos branches savent ton rejet
que fait contre moi pousser
aujourd'hui, et qui vaille que j'y endosse ~
Un cheq, un mur, mon poitrail, ou ces images 
du text peint peut se faire joué des sens.

Peindre du texte, il y aura toujours moins
de couleur dans l'historicité d'une
toile tentée dentée de s'infiltrer
que de peinture dans
les textes transpirants qui l'accompagnent
Au faît du deuil, sevrage du veuvage.
Les amours mortes baignent les pays
aux atmosphères de mers a rides.
Et l'amer mord quand il monte, 
comm un poisson ferré.
Le soleil pour deux a fait sa cuirasse
dorer une saison entière,
en seulement quelq heures
l'écuelle pleine réverbère les accoustiq
tintant luisantes de lumières bain
chenille, un bac à eau déposé
dehors, disposé à admettre la prairie dégagée
de toit pour moi. L'habit musical, 
une couture faite comm une reprise des découpes laissées telles
quelles, grossieres dans la mélodies
Jusq'a pendre trop bas, ou dévoiler ailleurs
les peaux qui en dépassent.
Comm j'ai pu à trois reprises,
écrire un roman en quatre jours,
et passer les deux-cent suivants
à laisser des mots vacants flotter
sur des feuilles volantes,
à la manière de Georges Perros.
Les papiers collés (volants).
Un air survenu, ailé
qui dérange, saisit dans la paume,
l'eau, c'est l'incongru qui oscille,
austère et de poule chère.
Dans le dos longé des mêmes
doigts qui ont écrit de la poésie,
comm on prolonge que s'allonge
au piano une note de musiq
ou de couleurs, l'étoile pilote frissonnée
Les heures évanouies dans l'égarement nocturne au piano des poétiq somnolentes de lointaines envolées, en parenthése soporifiq, qu'un retour inespéré fait du roman en soie, lissé coulé, touché vécu. Tushekular.
L'assaut des sens pris de court
dans le cours d'une scene rendue fluide au piano rempli d'eau par les deux bouts,
un saut ou la multitude de sauts 
de sceaux en sceaux
jusq'aux derniers.
Au lasso, ces essais si bien ficelés pour bouger
Un semblant d'impro, et pourtant,
le tout est pensé, les mirages d'Ailleurs, reviennent de loin, le réveil d'un exil, l'immensité d'un monde intérieur.
Des voyages, des perils, jusq'a l'oubli
a quoi donne vie, le retour, finalement
abdomen. Test 1. La tache domestiq s'attache à m'enticher de de la chatte accoustiq  
Les domaines aesthetiq de l'amen asthéniq qui se mène scéniq à ternir mon accroche, accrostiche m'approche, me reproche et m'appliq à la lettre ou je ne prends pas.
Nos corps incompatibles
décrivent des longs actes de peu
de cohésion au coit, qui suggère qu'y adhère
lorsq nous acquieçons
le reste du domaine publiq
à la limite. Nord de l'exploitation.
Étiq princière & palissades ont lisses passades
ou s'enliser, s'espacent les repas.
Lapalissade à ne pas laisser
passer ou tomber dans le vulgaire.
Un décalage anti-horaire,
calculé en dépecé,
pour se passer
sans dépasser.
À présent que je vois des vagues
partout autour de moi, ce submergeant dépasse les tracés.
Traces les dépensent,
traits immergés.
Très en-dessus les jets
d'îles pensent en marge
Ruisselées gouttes
Dans cette découpe 
de haut en bas filtrant 
Maçconneries ~


 

 
 

 

Pourquoi on ecrit, pourquoi les ARTS ?
_Cette laideur omnisciente est ennuyeuse. L'immobilism de sa progression insidueuse a l'esprit, la conscience qu'on en prend fait face, elle obtrue les vues, barre les champs, ferme les vannes, elle bloque, elle entrave les acces a l'image de l'INNE ou le reve est puise a son inspiration. Epuise de ces aspirations. Cette laideur fait trainer les secondes, qui se retiennent d'entrainer l'amas qui s'y tient, elle rend tout infiniment plvs long, refusant d'ouvrir sa coque, rendant tout demesurement et interminablement concret, et incontournable, obligatoire, canalise, obligatoire et concretement oui, est capable de rendre fou. 
Les artist vivent et meurent miserables : pauvres, tristes, alcooliq parfois,
Ils sont enclaves, a l'etroit, trop sensibles, cernes de laideur, ils veulent creer le beau, la magnificiance, parce que dans l'etat dans lequel ils ont trouve les choses, cette laideur est partout, et elle est paralysante, effrayante, ca leur convient pas.
 
 
 

 



One-MAN FROID
C'est une incarnation de seconde zone.
L'amour passe,
La mort passe
L'humour passe encor
L'humour limite
La mer ne passe pas
Aucun mer ne passe nul pas 
Le train ne passe plus par la
Les meres repassent,
Nos pairs trepassent.
Nous restons la.
Las, et nous jouons pourtant.
Helas, pas moi. 
Impairs - traits : passe.
Alea jacta est.
Les des sont jetes.
Moi dans le neant.
Jaquetee, bruyante,
La planete, l'univers, tout ca, 
Agglomeration de champignons
qui prosperent, poussent et qui repoussent
les frontieres
en dedans. 
Sans limite
On copule, on se reproduit,
donnons pousse encor
a d'autres etres vivants
et poussons aux milliards,
le nombre de ces congeneres
champignons installes
sur l'organism degueulasse
qu'on a pour seul nom commun
propre, invariable, de famille,
qu'on a investi et ou on s'etend,
tranquille, serein, en bronzant.
On s'y propage, on permet que ca dure.
On perennise le champignon
qui n'a pourtant rien pour lvi,
rien d'un epanouissement.
On s'accule dans une grande maille
une chaine, les etreintes de pieuvre gigantesq,
et visqueuse,
on s'y maintient en equilibre,
on reve de ca, vraiment ?
Pour bonheur supreme,
camper son paradis ,
l'aboutissement d'une vie. 
Si je trouve le con qui a pose ces bases-la.
A en trouver belle la silhouette, 
Faire peter le pont
La constriction de mes veines
Bien enserrees
Nan serieux,
Pas voir que le reve
infini s'y desagrege d'emblee, 
que l'immense perspective
d'une promesse d'un magnifiq torrent
peu a peu s'y resserre,
qu'y est pris dans ses griffes
monstrueuses au peu d'ame
qu'il reste a l'homm,
tout le temps.
qui l'y etouffe, l'y condamne
a la deception, a l'avilissement, ,
a l'oubli de sa purete d'enfant,
ses reves sans pretention,
a l'anihilation progressive,
insidueuse, 
de l'esprit
devant la grandeur de l'homm,
la fin de la vie en tant que principe actif
en tant que verbe,
La vie qui est la Creation dans un absolu, non soumis a subjectivite,
Qui n'admet aucun relativism, 
Et la decrepitude, finalement,
qui s'ensuit, a l'acceptation du vil,
du malin et meme la marchandisation
de l'acces au bonheur,
dans l'effacement de son essence.
L'acceptation de tout.

L'epanouissement n'est pas ici,
sommes-nous des millions a trouver des millions ?
et suis-je donc le seul a trouver ca tout seul
Le but vise, deja.
Le vain semble y etre une fin en soi.
Et le vin, une bien maigre consolation.
Des divertissements, voila qu'offre aux homms, le divertissement pour ne pas voir, ne pas reflechir trop, la vie qu'il s'est choisie pour prison ou incarcerer son ame, la violenter sans qu'on y pense, la faire patir de son amibition de survivre, jusqu'a ce qu'elle y perisse, amoindrie, oublie, decrepie, pourrie, ruinee, et sans rien pour justifier encor qu'on lvi ouvre une porte pour la libere.
Des divertissements et des regles pour l'empecher de se tuer. Je suis presq sur qu'a une epoq, il etait des suicides massifs, des desespoirs de grande ampleur, devant la realite qu'est celle-la, que c'est le derisoire qui englobe
toute la raison d'etre au-dela des formes dont on peut parvenir a la parer, et l'orner pour la rendre acceptable.
Si j'avais eus des enfants, je n'aurais evidemment jamais eu une seule opportunite de m'echapper de cet enfer, d'envisager quelq sortie rapide. Je me serais contenter d'essayer d'etre un bon pere, et j'aurais fait des champignons aussi monstrueux que les autres champignons. 

Dans une toute autre realite, il aurait pu creer un paradis. Que ce ne soit que le cours de l'histoire, son vecu en tant que fruit du hasard et consequence fortuite qui l'ait amene a ca, conduit la, je n'y crois pas. C'est une condition en soi. Un pouvoir supreme qui lvi inflige cette laideur. Je trouverai ce - qui fait vraiment penser a ce - que je vois en reve. Je le trouverai beau, et je le trouverai sain, je le trouverai mieux, et meme bien.
Et quand bien meme il n'y aurait rien, que tout s'arrete pour celvi qui a termine tandis que le monde continue de se renouveler, sans cesse identiq, eh bien, ca ne pourra pas m'achever, ni m'etre insupportable, ou me causer de maux de tete.

Moi j'ai atteint la limite admissible, j'ai franchi ce seuil au-dela duquel les deformations de l;'esprit ne sont plus acceptees, font barage, obtruent et ferment les sens. Je me suis resigne, j'ai abandonne trop de choses, laissees disparaitre trop de ces idees qui me faisaient grandir, et me poussaient dans le bon sens. Trop et c'est pour ca que je perds la raison maintenant. Si j'attendais plvs, je serais tres vite vieux, et impotent, atteint d'une demence precoce qui n'aurait rien d'heriditaire, un trauma comm on dit en psychologie, mais sans choc brutal, par force de temps, insidieusement penetrant, l'esprit qui modele, opere ses chambardements de fond, redefinit les seuils, reoriente constamment les sens, la perception deviee, l'oubli des formes : le souvenir flou, les precisions meme, des details, faussees, sujetes a distortion, emportees dans le neant glacant de la confrontation entre ce qui est et ce qui a ete. Ce qui devrait etre, et ce qui ne devrait.
Comm voir chaq jour le monde dans toute sa laideur, et finir par ne plus le voir du tout. Resignee, l'ame qui veut se separer de cet esprit qui en mesure la gravite, qui en faconne l'interpretation, vainement, pour qu'elle soit acceptable. Mon ame, elle veut se tirer de la.
Elle me crie fort que l'esprit est en peril, et qu'il va bientot s'evaporer, c'est aussi simple que ca.
Laisser le monde des perceptions etre enfoui six pieds sous terre, laisser la tete
laisser le corps avec ses risq avortes de deperir, en l'etat, et s'evaporer vers la forme de vie qui est la vie-en-soi. Non un passant subjectif, un photographe objectisant, un abjecte champignon objectant qu'il est la, un sujet, un valet aux manteaux de l'existence qui se reproduit, indifferemment de l'individualite, qui englobe, absorbe, faconne dans ses grosses mains degueulasse de champignon purulent. Lvi qui finit par tout integrer, elimer, "denaturer" ou plutot "ennaturer", puisq l'ame est contre-nature. L'am ne subit nulle deperdition. Je crois en ca, et quand bien meme j'aurais tort, ca ne me sera pas insupportable. L'ame est la prisonniere de l'esprit, elle vit dans son ombre,et se laisse faconner, mdeler a son image, a la force de son pouvoir ded recul, absorbant, et deformant.

Les artists s'encombrent pour lutter contre ce qui leur est insupportable de quantites de choses qui au pragmatiq de merde moyen paraissent des futilites, le derisoire incarne, la mouise des monde. Va te faire foutre, bureaucrate de mes deux.
Chercher a s'entourer de choses belles. Les artistes y deviennent fous. Ils en perdent la boule, ils boivent, et ils ne vendent pas leur reve au diable.
Au diable les revenus !~ On dirait une repliq de film gore. Les revenants de La Chappelle, les morts-vivants de la Defense, II. Le retour des zombies de la Finance. Ils creveront jamais, il y en aura toujours un nouveau pour remplacer celvi qui a saute par la fenetre le jour ou il a perdu l'equivalent du PIB de la Grece.  

C'est irreversible. Un tantinet, ce ralenti qui accelere dans mes veines les sensations frustrantes d'immobilism, et d'immuable, la constante d'un tout qui est trop lourd pour se laisser agiter aux plaisirs du vent, et secouer par l'immensite des forces..
Et moi, la vache, qu'est-ce qui me meut ?
_La derision du monde ou je devais vivre, provoquait surtout ma colere, j'ai enrage de me savoir complice de cette association de malfaiteurs. Quand on a fini d'en rire, on peut en pleurer, et quand ceci a passe, c'est fini.

On peut oublier tout ca, et s'entourer des seuls plaisirs du monde,
Parlons plaisirs.
RIRES
VERTU
Loisirs
Ludiq
BEAU
MON MONDE
ICI ET MAINTENANT
Des voyages en polysemies.
Sur l'image de Papou-New Guinea.
Un ilot suspendu au-dessus du monde.
Isole, plvs haut. Il y pleut averses les emotions diluviennes.
Pour moi ce furent les plvs beaux des voyages, a tout prendre, et tout bien considere, ces voyages sans descente m'ont apporte un grand bien, plvs que n'importe quoi au monde. Ils m'ont fait trouve d'introuvables choses. J'en suis mort sans doute, sans aucun doute meme.
si j'avais vecu dans mes recits, ete comm j'y suis, hiver comm partout, dans ce surrealism ambiant, j'aurais probablement eu la plvs belle des vies. Et le monde autour de moi, aurait aime y vivre aussi.

On doit pouvoir, en etant extremement riche, esperer se cacher des laideurs du monde.
Non, ca cloche. Ca me parait pas logiq.
Il n'Y aurait plus de vie nulle part si elle ne consistait qu'a ca. Que le bonheur supreme soit d'atteindre un niveau de vie qui permette de mettre des remparts en la laideur du monde et soi.Il y a forcement infiniment plvs.

Atteindre cet etat non pas assassin mais assaini du monde qui permette que l'esprit se repaisse de l'environnement enfin paradisiaq auquel il aspire, ce ne peut pas etre une question aussi stupide, si derisoirement reglee sur les lois de la survie mentales indicees aux montres subjectives de la comptabilite. L'Atteindre, c'est Ailleurs.
On est trop a l'interieur, trop : en dedans.

<VOILA> mes croyances, mes espoirs, mes attentes.
Les mots d'un homm qui meurt
Dans 12o heures +/-

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