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Notes, IV : "Aimez-vous les vns les autres"

Girls
We are not crazy
Were are not afraid of you grown-ups
We'll go ask the queen of this kingdom
If you won't let us play with screws and hammers
Boys
We are not shady
We are not afraid of you adults
We'll go talk to the king of this kingdom
If you won't let us play with dolls, oh
Now boys play with pink girls at the break
See they're not blindly stuck up with colors
And girls like to run with boys
In a muddy school garden
And pick up frogs and worms
 

Vous me hairez peut-etre apres lectures de ces 4 pages. Moi je ne vous ai jamais autant aimes, qu'en ce moment. J'aime soudain le monde entier, puisq je ne dois plus y vivre.

Je suis un monstre.
Je suis dans un bulle.
J'ai redige ces notes.
Dans quel butte orgueilleuse
Quel but, en fait ?
La posterite, laisser quelq chose apres moi.
Une aspiration bien futile en verite.
Ne songer a vous que de cette maniere,
Sans avoir un seul instant songer surtout
Que je ne serai plus la pour vous,
Jamais la dans vos moments les plvs difficiles
Que je ne vous apporterai nulle donc espece de reconfort, de soutien, d'amour quand vous en aurez le plvs besoin.
Mais qu'au lieu de ca j'aurais seulement laisse des notes, completement hermetiq a tout,
Parfaitement orgueilleuse, pretentieuses, fieres meme, et oui : Narcissiq.
Narcissism au sommet, que ces dernieres immersions dans mes pensees.
Un grand souffle, euphorie qui vous semble bien monstrueuses, j'en ai conscience,
.
Le monde n'aurait du etre pour moi, qu'une celebration de la vie, constante, une fin en soi et non un moyen d'y parvenir, une lutte au quotidien pour tenter, en vain, de forger quelq chose. Alors que si tout pousse, tout aussi se fletrit. Va a sa ruine, a son epuisement.
.
Je n'ai en definitive garde de tres longs rapports (honnetes je veux dire, ouvertement, pas par obligation et parce que la vie est ainsi faite qu'il faut s'accomoder des trames) qu'avec celles et celvi qui ne m'auront jamais pris au pied de la lettre quand j'aurais exprime des mots virulents. Ceux qui m'ont pardonne d'etre arrogant, et egocentriq. Le sang froid - je comprends maintenant cette recurrence des occurences reptiliennes (je dis de ma muse qu'elle est d'un grade a draguer les marais les plvs hostiles) de ces derniers temps - ce sang froid dont je devais faire preuve, tout le temps. Garder son sang froid pour ne pas faire de vague, ne pas s'emporter, ne pas se laisser submerger par les emotions contraires qui me rendent si peu adapte aux monde. Aux gens. A la vie. Je n'etais pas fait pour ce monde, c'est la la plvs simple verite, je hais ce qu'il fait de nous, je hais ce qu'il me fait penser, je hais ce qu'il promet et ne donne pas. Je le trouve cyniq, et laid. Je n'etais pas adapte au monde, ou alors ce monde n'etait, plutot, pas adapte pour moi. J'ai froid, je tremble, je n'en veux plus.

J'ai ete tiraille constamment dans ce sentiment de ne pas devoir laisser transparaitre, transpirer, le degout que j'eprouvais de ce monde. C'est la ma fin, je ne pas tenir plvs longtemps. J'ai trop essaye, vainement.
Et si le monde ne changeait bien sur pas, et que je ne me transformais pas non plus opour m'y adapter, alors ce effort constant finirait par me tuer, c'est ce qui est arrive. Ca arrive, dit Dygo. 

Je suis pourtant convaincu que le monde ne saurait etre un endroit agreable que si tout le monde etait exactement le contraire, un pays qui s'incarne en aimant, humble, et surtout compatissant. Altruist. Un lieu ou tout un chacun est necessaire, utile pour un Equilibre global, ou chaq vie complete compte, est une Vie-en-Soi, et est aussi essentielle que les autres, indistinctement et sans differenciation aucune.

Ce pays qui est le mien, ce n'etait pas ici, j'y ai vecu sans y etre chez moi. Meme si je me croyais toujours, partout chez moi. Ce n'etait jamais, jamais le cas. Les sens contraires. Mes mots pour ce pays que j'aurais voir de cette maniere, et qui ne m'a offert qu'une immense deception. On ne se reconnait mutuellement pas, et on ne se salue donc pas. On s'ignore, et on s'oublie. L'VN, l'autre. LVI, MOI : match NUL. Nul genre Nul-nul tchu-wa. No match. Allumettes, a la limite. Vraiment just a la limite : quand ca craq, que ca brille, etincelles, eteint celle-ci aussi stoplait.

Dernieres notes ci-apres (des extraits retrouves ici et la)
 

 

"Aimez-vous les vns les autres", il y avait dans cette formule, c'est dommage qu'elle n'ait pas pris, dans son concept, a lvi seul dote d'un instantane d'emotions pretes a se developper dans sa plvs integrale et virale maniere, de bonte divine !~ les plvs perennes facons qu'il est de mener un monde qui ne s'effondre pas comm tous les autres en cours de gestation, en construction et en projet, meme, qu'il faudrait bien vite, dans l'oeuf avorter puisq 'il est deja admis qu'ils seront voues au meme triste et tout trace sort tout pourri que celvi ou deja verse sans pouvoir s'en retenir, le present present et son avenir jumeau tellement precoce, en deux jours, et de le rendre, OUI !~ aussi bon a humer qu'il serait bon d'y vivre d'amour, de creme fraiche, d'eau potable a tous les etages et a tous les carrefours !~ de miels degoulinants !~
Nos architectes a l'oeuvre en ce moment-meme, en train de concocter dans les pots de compotes recycles, des avants-projets qu'ils croient parce qu'ils y ont vu la vie !~ voues a solidariser quelq chose qui vaille, sinon qu'on y voie une faille de chemin de fers, qu'on s'y attarde, qu'on s'y arrete, qu'on s'y projete, qu'on s'y elance, meme !~ a pleine vitesse comm ce foutu train sur le point et sur sa virgule pour embase ; ce foutu train, le enieme et l'antepenultieme jusq'a ce qu'il y ait d'autres pour en repousser les limites, c'est une equipe d'architectes tous aussi mal inspires qu'ils sont en fait surtout bornes, comm des anes, a une premiere fausse impression, une premisse d'emblee porteuse du virus qui a fait s'eteindre le labo toutes les nuits jusq'alors, sans qu'on comprenne jamais pourquoi, ni d'ou viennent ces fichues anguilles qui en debarquent chaq fois qu'il est l'heure de quitter les bureaux.
Virez-moi ces trous du bal, campez-leur des remplacants, meme des mannequins pour donner le change, qu'importe !~, bon sang, des gamins, des jeunes inspires, sans idee preconcue, sans l'espoir fonde sur un tres, tres lointain adage, le souvenir deforme d'une lueur jaillie dans l'oeil desormais eteint lvi aussi de leur superieur hierarchiq, predecesseur, maitre a penser et foutue bourru d'architecte inspire !~ qu'il etait en la vie organiq un songe viable !~ Quelle idee absurde-en-soi !~ Et surtout quel foutage de gueule !~ Qu'importe qu'on y creve, tout ce qui compte en ce moment pour eux, bornes, foutus aveugles, selon les mots de leur bouffon de geniteur-en-tant-que-pros - lvi qui les a tous accouches, leur a donne le sein, les a berce et qui a change leurs couches avant de tout leur apprendre de ce qu'il fallait faire pour que la vie soit - c'est qu'il y ait de la vie pour perenniser la vie !~ Et nous, on s'aime, comm des glands ~! 
 
 

 

Le chateau flottant

OGRE MONSTRE FLAMME ESSENCE OEUF

L'AMOUR conducteur, passager, et meme clandestin, l'amour naviguant, flottant, ramant meme, L'AMour qui planne et qui plonge, l'amour qui chasse, peche, l'amour qui vogue, tangue, danse, l'amour qui ensevelit, engloutit, l'amour qui porte, erige, souleve, L'amour qui fait des bonds, qui fait des feux, qui brule, qui consumme, l'amour sexuel, l'amour charnel, l'amour de l'ame, l'amour des corps, des membres, de la tete, des organes, l'amour des levres, des fievres, l'amour du furtif, l'amour indecend, decadent, l'amour conscient, continent, contingent, l'amour cache, l'amour inexplique, l'amour recherche, l'amour absolu, l'amour battements, l'amour qui englobe, contient tout, retient tout, l'amour qui supporte, l'amour qui developpe, l'amour qui accroit, grandit, multiplie, l'amour qui s'integre, L'Amour qui s'Absente, se contente, l'amour qui tente, qui presente, qui patiente, l'amour qui s'etend, s'allonge, elague et embellit, l'amour produit, l'amour lampe, l'amour toujours, l'amours beau, l'amour couleurs, qui peint, geind, feint, reins, biens et riens, l'amour qui prend son temps, occupe, exploite, esclavage, l'amour heroiq, l'amour qui enclave, induit, enduit, L'amour qui conduit, pilote et qui guide, l'amour qui deduit, soustraie, traie, l'amour abstrait, l'amour souvent, l'amour tout le temps, l'amour chaq instant, l'amour tant pis, l'amour tant et tant mieux, l'amour meilleur, le meilleur, l'amour maximvm, l'amour passion, revolte, exultation, l'amour remonte, l'amour en descente, l'amour detente, l'amour bandit, l'amour profond, l'amour spontane, l'amour usure, L'amour bref, lamour jailli, l'amour exclame, l'amour fracas, l'amour cascades.
L'amour qui confond, l'amour parainne, l'amour qui fond, l'amour des trefonds, l'amour interieur, l'amour cache, l'amour nsolide, L'amour slide, l'amour liquid, l'amour instruit, l'amour destruction, l'amour convulsions, l'amour vole, l'amour des envols, l'amour qui penetre, qui tempere, l'amour qui mesure, l'amour demesure, a mesure, en mesure, l'amour des chroniq, l'amour archaiq, l'amour depasse, l'amour bolide, l'amour anachroniq, l'amour intemporel, l'amour bientot, l'amour a travers, l'amour en depit, l'amour sans connaitre, l'amour les yeux bandes, l'amour les pieds dans l'eau.
L'amour dans le soleil, l'amour deraison, l'amour monstre, l'amour forcage, l'amour a tout allure, l'amour a tout a l'heure, l'amour exhbibe, l'amour montre, l'amour demonte, l'amour monte, l'amour eleve, l'amour cultive, l'amour tenu, l'amour entretenu, l'amour village, l'amour jardin, l'amour VILLE.
L'amour chateau, l'Amour-monde, l'amour a deux, a trois, a quatre, a cinq, l'amour on saute, l'amour chiche, l'amour defis, l'amour defiler, l'amour qui se defile, l'amour lache, l'amour paresse, l'amour bastaing, l'amour lourd, l'amour bassin, piscine, l'amour OCEAN.  

L'ecriture sauvage, ecriture a la seconde, ecriture sursaut, ecriture ratures, ecriture lasso, l'ecriture spirituelle, ecriture exprimee, ecriture contenue, L'ecriture contenu, concue, L'ecriture recu, l'ecriture conceptuelle, l'ecriture extension, l'ecriture complement, l'ecriture essentielle, L'ecriture rappel, l'ecriture de nulle part, l'ecriture qui vient de rien, l'ecriture de tout, l'ecriture historiq, l'ecriture d'ensemble, l'ecriture de rien, l'ecriture des details, l'ecriture materielle, l'ecriture physiq, a l'epreuve, eprouvante, l'ecriture parce que, l'ecriture pourquoi rpas, l'ecriture qui saute des lignes, l'ecriture amour. L'ecriture ivresse, qui flambe. L'ecriture en cendres, l'ecriture convoyee, l'ecriture salto, L'ecriture a quatre pattes, l'ecriture a velo, L'ecriture dans un chateau de cartes. L'Ecriture VILLE, L'Ecriture OCEAN.

emotion ; affective, effective, constructive, durable, potentielle, marginale, essentielle, instinctive, controverse, acceptee, a rebonds, indicible, fugitive, submergente, veloce, soudaine, perdue, solution, aide, action


 

 
 

 

 
 

 

Soudain, un feu s'est déclaré "désolé de l'ampleur des choses".

Le vent s'est levé avant la fin du spectacle.

Il a foutu le camp sur le plancher qui bûchait ses émotions brûlantes en répétant son style, tout feu, tout flegme. C'était un texte stratifié.

L'orage a frappé trois fois, mais il n'y avait personne.

Il est partis sans un mot, il en est d'autres de trop.

Le temps s'est couvert dans ses bras.

La grêle s'est mise à tomber les nus que l'homm avait perdu de vu.

Il se passait quelq chose, on constatait même que beaucoup se passaient quelq chose. C'etait une drogue je crois.

La fois ou les visages se sont figés excédés pour afficher leur bonheur comble aux anges. Sur des murs Loi 1881. Défenses de mammouths fichées.

Je lvi volerai sa plume, au goudron.

Nous nous sommes par la récurrence hautement antiseptiq de notre produit ménagés.

Véhicule des émotions,

Un intrecciato, des entrechats de pannes ou d'etresillons mis en quinconce
Pales perles au perloir qui s'enchassent, que cette tache ou je me defonce,
Echassiers chaties justement, blancs saltimbanq que reajustent,
en formes et pente de charpentes douces robuste argile ou d'arbustes,
Absurdite lorgnee du coin du laurier sourd que tu as au flanc droit,
comm une devinette, un pan de plis qui tombe en gondoles et flans, froid,
sur mes yeux s'empressant sous pression a repriser les prises a ton front flanque d'impressions motrices et de reactions,
ainsi que je le ferais tombant dans ton essaim, dessine de bonds & fonds,
en t'alternant, me permutant, nous faisant, ternes, lanterne aux peres de plantes,
elles aux seves desquelles s'alignent hors d'haleine les demeures longes que tu hantes, ou tente ou abriter leurs varietes luxuriantes, nous faisant serres, serres nous faisant biche, nous faisan, faons, nous feus enfants. 

Alterees, rose vieil an, tics et tocs haletant, toq a la hate des rales foncants d'Alterosa ~

 
 

 

 

 

Au meme titre que celle deja bien ancree dans nos moeurs viable et veloce, du moins rendue telle si ses acteurs s'y efforcent, des biens, il y a pour une transmission systematiq et sans entrave des pensees, une place faite aux vehicules de l'environnement sonore qu'il n'est pas a negliger. C'est entre nous. Cet entre-nous qui se laisse dire que l'espace y est propre a accueillir a peu pres tout, en meme temps qu'il n'est veritablement l'espace de rien y ajouter, tellement nous detons l'un a l'autre et de fait, y sommes colles parfaitement. 

La conduction accrue, rendue presq optimale des feuilles de l'ame entre elles, qui depuis les entrailles des animations de chacun des moteurs creatreurs qui se sont un instant joints a la meme epuisette de ce flux continu d'informations ailleurs deforme par l'oeil, donne a l'Oreille la primeur sur le reste ~ L'oreille voit, elle sent, elle touche, elle blesse parfois, mais surtout et la c'est fou, l'oreille plus que tout entend !~

Elle entend ce qui n'est pas dit. La synthese dont je cherchai longtemps la formule exacte, tantot presentee sous la forme d'authentiq agents de textures ou autres loupiottes des plafonds, comm je me suis amuse parfois a les nommer sans en avoir garde d'un rapide flash visuel dans le marteau acoustiq de l'ame que je ne parvenais pas a voir plus net ou il voulait lui, paraitre plus comm un flux fou, ressemble a la note ayant la meme matrice que celle qui se compose dans les melodies quand elles sont harmonieuses ou quand elles ponctuent une entree remarquee sous l'accueil chaleureux d'une fin d'apres-midi d'avant-garde estivale d'une formule sonore obsessionnelle comm celles qui font plus d'une seconde se remuer les sens entre eux 

 

 
 

 

 
 

 


Place chaude à la lueur d'éternel, on la disait mouvances liquid, elle s'affirme en transpirant intérieurement :''L'amour transcende les décors de tous ceux que l'on aime" * et aussitôt après elle s'est éteinte; 
pad mars humide, dessinant recyclés figures passant. Mélange confondant, alliage. de toute une bille humide sur le matériau sec d'un papier broyé.


[*C'était un vieux téléviseur par le balcon] aussitôt après c'était une fenêtre en boîte noire ~


Errants sur le parvis du vieux conte délavé. Surbrillance inamovible de ce jaune Turner sur les angles que des anges font pivoter avec le déplacement horaire de la lumière perpétuelle, en axes de glas inaccessibles, jusq dans les étroits passés de houle.

La lumière, inégalable dans les terres à cet endroit, volière volée au vent dépossédé de pas, vallée de croisière, ou : mate blanc émancipé de l'air. Des bateaux passent dans les facades réfrigérantes, ce sont des voiliers dont la coque chante le matin. Un refrain à propos, passons l'thé. Gobelet sans débordement, nivelée l'heure pâle t'en parlera mieux quand elle reviendra. Sans glisser sur le bleu de marbre, demeuré sangle établie sur les cartes teintes qui dégrippent la semelle du seul pied nu. Passe-moi tes mots plutôt, sur les cheveux  je veux comm une main.


J'attendrai toujours Son retour sur les palettes coudées qui suivent l'oscillation du cil printannier dans l'excitation des particules respirables. L'agitation de ce receptacle clair, le fort ton d'eaux-vives qui y traverse en nage y transverse l'immensité d'un lavis.

Elle avait déjà ce visage avant que la passerelle ne se déploie en un passage au menu roulement. Ses premiers à elle, ailés avaient conclu à des verdures sur les couveuses polies, des barq à rêtre docile, des surfaces lisses qui se succèdent.


Toutes mises en balance, des blancs en becs peints, des éclats de l'oeil en frippes, les unes dans les hanses des autres, en sac dansé puis porté à la main de tout façon, avec des poulies qui se répondent par mouvements de capteurs à la mouvance déjà captive. Toutes mises en avance pour te faire couler de la bouche. Ou l'eau se connaissait moins fluide.

Des petits matins courts sur patte au petit marin il n'y a qu'un pas, qui se fait un rien avant, le feu avant de reculer. Place chaude, reflet d'eau, marbre reluisant. Plage urbaine faite de contours. Des couleurs ciel se mélangeant en lui, se mêlant à lui. Feuillets ocres marron revenus, d'architectures déroutantes: écriture désorientée.
 Le visage à deux mains.


Prise bras-le-Corps à deux dimensions, deux jambes du jour gagnent le sol et deux autres se portent à l'horizon comm autant de vues gagnées  En prenant de l'altitude le pouls le plus vaillant ~

 
 

 

 
 

 

J'ignore si je vais trouver les reves que je vois les yeux clos, mais je quitte l'enfer que je vois les yeux ouverts.  

Et une chose est certaine : ma vie toute entiere m'a conduit ici, a cet instant precis.
Il me reste une vingtaine d'heures a vivre. J'ai achete douze oeufs a tremper dans mon "dernier bain" puis j'ai dormi 14 heures (!!~). Je me demande pourquoi Elliott Smith n'a pas voulu que je joue ses titres pour accompagner ma mort. Il n'y est surement pour rien, mais je divague volontiers, sans doute pour embrasser plvs paisiblement le sort qui m'attend. Quant a vous, embrassez qui vous voulez. Ce sont la mes derniers mots. Mes vrais tout derniers mots je les coucherai sur papier et par la pensee a qui se verra dans ma tete alors dispense de cette visite que, pour le moment, malgre quelq repetitions je n'arrive pas a voir autrement qu'une sorte de glissade le long du mont Everest, qui me fait degringoler jusq'en Inde (vues d'hier) puis dans la mer, apres roule au sol. Le Gange, les vaches sacrees tout ca ? Vous y croyez ? Une fois pour rire j'avais calcule que l'entree du Styx (d'Apres l'oeuvre de Dante, La Divine Comedie) se situait quelq part en Inde. C'est peut-etre vrai, meme si je me souviens que ce trace avait volontairement tourne cette quete vers l'Inde. Question sans reponse. Quand quelq'un verra cette question, je serai mort. Repondez a quelqu'un, qui vous voulez, peut-etre est-ce cela, le vrai, l'Uniq sens de la vie : etre une cause, provoquer un effet, un ultime effet au moment de mourir. Ainsi donc, s'evaporer avec cette seule fin : l'instant de notre mort etant, donc, la seule raison de la vie. Un colereux trouve-t-il jamais la paix ? J'esper que mes derniers jours ainsi apaises, soulage, suffiront a faire de moi autre chose qu'une ame colereuse vouee aux enfers. Qui sait ?

Voila une question qui trouvera reponse pour moi tres vite. Mais saurai-je vraiment (consciemment) la reponse, ca, je ne m'en occupe pas (sinon je tremblerais)

D'un autre cote, si c'est bien Dieu qui a cree ceci, c'est qu'on est en enfer.
Et le seul moyen croit-Il, qu'il est de nous en echapper, serait d'y faire notre Eternele Penitence. Le temps, oui, peut paraitre infiniment long. Moi, il m'a paru trop long.

 
Ne tremble pas, dirai-je
Je ne tremble pas
N'aie pas peur
Je n'ai pas peur
Alors ne pleure pas.
Je pleure encor ma mere
.
_(~ : Omelette.)
_Mais La Paix.

Et clac.

BELLE VIE AMOUR

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