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Nuits de tourments : FALAISE

Diffluence. Cet apres-midi, j'ai reconnu ce regard.
C'etait le regard que j'avais a l'hopital, celvi du prisonnier.
Il n'etait pas enrage, ce jeune homm n'avait pas envie de tuer quelq'vn, et quand je lvi ai demande l'heure pour savoir si j'etais dans les temps pour arriver a l'aeroport,
Il a tout a coup emmerge d'ou il etait, m'a instinctivement souri en repondant.
Etait-ce son portable, une photo dessus ?
Que je l'aie extirpe du tourment,
Ou par habitude ?

J'ai en me reveillant trouve son corps nu a cote de moi.
Elle embrassait mes plaies.
Je suis mort, je me suis dit. Mon imaginaire repriends sa danse macabre.

Danse du fantome, penitence, prisonnier, il fait beau,
Je n'aurais "jamais de la vie" du aller a l'aeroport.
J'etais cense etre mort.
  

Je m'etais cru pret, et pourtant quand j'ai entaille mes veines, ce n'etait jamais assez profond, je n'appuyais que deux, trois fois suffisamment fort.
Je me suis entendu me dire a voix haute "Si tu franchis cette porte, je ne peux plvs rien pour toi".
Et comm si tout a coup, je m'etais cru possede,
Malgre tout ce qui m'avait durant ces jours de
lucides experiences, coule de l'esprit de pensees limpides,
je suis sorti, aneanti, et desireux de dire a ll'hopital a cote
Je vais avoir besoin d'aide maintenant.
Leur aide, je m'y suis laisse aller, completement, je me rendu,
Sans pudeur, sans masq, tout nu, sans un sourire,
Et sans desir, prisonnier quand j'etais seul dans cette chambre,
Qu'On me disait reposez-vous.
Et quand quelq'un etait la, qu'on dise mettez-vous tout nu, je l'aurais fait.

Cette crise d'honnete.
En me rendant aux galeries Lafayette ce matin, je me sentais pret a dire a Diego (ou serait-ce Vaelrie, ou tous les deux ?) pourquoi j'avais ces bandages. Sans detour : et a voix basse:  j'ai voulu mettre fin a mes jours.
Je ne l'ai pas fait, mais le sujet de la mort est venu sans que je dise rien. Valerie a qui j'ai demande si la famille etait au grand complet pour Noel, m'a dit ca a ete plutot quatrieme age, les filles etaient chez leur pere, et vous ? Elle m'a parle de 2o13, des cancers, de son pere, de sa mere. Elle n'a pas semble voir mes bandages.
Si Diego avait ete la, c'est a ce moment que j'aurais parle de mes jours d'immersion, et de cette issue.

La seule envie de me laisser guider, a l'hopital.
Laissez n'Importe qui prendre controle de mon corps.
Eloigner l'ennemi.
L'infirmière pour me faire parler m'a dit qu'elle était passée  par là, parce qu'elle avait eprouvé un profond degout d'elle-meme.
Peut-etre me sera-t-il pendant un temps de regarder dans les yeux

Ca risq d'etre une sorte de depression.
Comm se remettre d'un meurtre sans doute.
L'occulter, ou vivre avec ?
J'aurai des cicatrices de toute facon, visible jusq'a la paume, qui me forcent a la deuxieme possibilite.

Le TEMS : les pensees rendent le temps infiniment plvs long. Ici le temps est plvs long parce que les pensees vont trop vite, bien plvs vite que les mots qu'On ecrit, qu'on dit a voix haute.
Par la parole, meme derisoire, par le dialog, les choses sont plvs patientes, viennent plvs doucement, plvs assagies, moins abondamment.
La virulence de laisser libre cours aux pensees, aux images, surgir a l'esprit, les laisser partir ous azimuts, pendant trois minutes, n'auraient pas vie, ne feraient pas ces de ces trois minutes une aussi longue vie,

la vie interieure, dans tous les acces de la memoire, le fait decupler.
Maintenant je vais me mettre en tache de le ralentir.
Le calmer, comm un courant trop fort, je vais en alrgir le lit, faire son trace se diviser autant que possible, en plusieurs cours, des Diffluences.

panser la constriction des veines, fleuves : dé-canaliser.

Ne plvs avoir peur de laisser s'enfuir, s'echapper une pensee, une chose crue essentielle.
Ne plus redouter de ne pas m'en souvenir.

Ne plvs etre dans l'urgence de la silloner entiere avant qu'elle ne disparaisse.
Des bras de ces pensees doivent se relâcher, laisser ceci ici, se dissiper.
Des jambes, qui vont toutes confluer en un different delta
Au meme Ocean, finalement. Moins vite, moins fort.
Mais au meme Ocean.
Je n'y perds rien, seulement les veines, leur constriction, neme sera plus douloureuse
L'esprit n'aura plus cette vigueur insupportable
Les maux de tete s'en iront.
J'ecris parce que je juge chaq pensee essentielle.

J'ecris maintenant aussi, et surtout pour ne plus avoir mal a la tete.
Pour ralentir ce flux. Poser le temps sur son propre chemin, sa propre voix, afin qu'il fasse son trace, et ne pas avoir peur de le laisser la.
La moindre chose qui risq d'affluer de facon trop vive, une pensee en continu continent contient une infinite derriere elle, c'est toujours le risq et l'ambition premiere quand elle va par la, je la suis, mai une fois posee, ecrite, elle peut tres bien aller seule, s'en aller sagement, calmement faire son bout de chemin, ne pas craindre de se perdre non plus, je me dis qu'on y reviendra plus tard.
Je m'etais noye, je pense que cet afflux soudain d'une seule piste nouvelle instigatrice, m'a submerge, ete trop forte et m'a englouti.
J'avais atteint cette limite (mais pas admissible de deformations comm je le croyais, ou l'ai dit pour renforcer mon argumentaire, parfois fallacieux), et ca vient de passer.
Ca vient de finir de s'ecouler.
De petites entailles dans la veine a gauche, d'autres a droite, et tout ce qui devait s'evacuer, a permi que la tension tombe (a 4.6 !~) et la tempeature a 36.2 ~ Une chute du debit, une Defluence, plutot une Defluence oui.  

 

Encor une fois, vingt minutes viennent de me paraitre infiniment longs.
J'ai pense electroniq, appareils photos d'abord, puis un einfinite d'autres evocations s'en sont suivies. Association d'idees, enchainements, evocations, souvenirs complets. Des scenes, entieres. Vingt minutes qui auraient contenu vingt souvenirs de plusieurs heures a decrire oralement

A quelle temperature de l'eau, l'intensite du son
cesse-t-elle d'augmenter pour se stabiliser ?
A quelle temperature la note apres etre montee
se stabilise-t-elle pour que le cafe soit le meilleur ? Quel volume d'eau dans le piano quand il prodit un sol ? Glissements de terrains ou ravinement sur des notes en cascades ? Quelles gammes parcourt la bouteille qui se remplit d'eau ?  Quels grammes d'absorption pour une succion par capillarité

La plvs grande avancee technologiq de tous les temps s'Agirait en une projection des pensees.
PArce qu'elle permettra peut-etre, d'une part de savoir si le mort a toute sa tete ou si celle-vi reste quand lvi part, et parce qu'aussi, il est presq impossible de faire le cheminement inverse quand, en revenant a la surface apres une immersion de vingt minutes qui ont amene a des souvenirs complets de vingt scenes differentes, qu'il aurait fallu des heures a decrire oralement, pour s'en souvenir integralement, et en tout cas deconseille de le faire pour ne pas causer des maux de tete.
Ce serait le plvs grand prodige de l'hhumanite qu'arriver a faire les pensees s'extraire de leur forme electriq pour s'exposer en images a la vue consciente pour etre examinees et intelligibles, savoir ainsi aussi et surtout comment ces images se manifestent, et trouver les connexions aux points demeures occultes (le moment ou on ne trouve plus les connexions, qu'une accumulation sans lien aucun - remanent).
En images, 
l'esprit projete. L'esprit mis a nu, l'esprit expose, l'esprit integralement. Et y a-t-il un souvenir apres la mort ?

Si tout est la, rien ne part avec le mort,
S'il ne reste plus rien, ca ne dit pas pourtant, ou tout s'en va.


Cet ennui mortel, cet ennui sans fin qui m'absorbe, m'abandonne à la fixation sur-démesurée du temps comm s'il était le seul maître à bord. C'est lvi qui gouverne, lvi qui décide où et quand, lvi qui donne la mort, la vue, et la vie à s'étendre prend. Il fait froid dans mon cœur vide, où nulle passion n'a guère plvs d'une microseconde où s'entendre me ramener à l'avis déterminé, entériné, enterré même

 

Relire Railway-Shi quand ça arrive

Une très grosse crise d'angoisse.

L'enfer c'est maintenant.

Un vide sidéral s'est emparé de moi

Si je me tuais maintenant je serais damné

Je sui s maudit

Je ne ressens plus rien, jr n'ai aucun désir, aucune envie, la musiq ne me fait rien, ni chaud, ni froid

J'imagine lion corps étendu fans la baignoire.

En quittant l'appartement cette nuit-là, je me suis entendu me dire à voix haute "je ne peux plus rien pour toi"

Ce que je n'ai saisi d'une dernière chance d'en finir avant qu'il soit tro tard, ce que j'ai fait en qyuittznt la baignoire c!est me condamner à l'enfer éternel.

Min âme s'est écrase, elle a pourri, je suis crevé 

Et si même je m'endors je reverai que je suis mort

Oh mon Dieu sois clément je t'en conjure 

Min âme, reviens moi

Mon coeur sois mou, sois mouillé, sois tendre, sois gorgé d'eau, sois trempé de passions, d'amours, d'ivresse et d'ecstase, je t'en supplie, pleure, sois superbe, sois immense, sois granduise, bâts fort mon amour, mon âme sois apaisée, sois soulagée

L'angoisse, la hantise, peur panique d'être hanté je ne peux fermer l'oeil, j'entends bouger la porte de la salle de bain. J'ai cru voir la mort tourmentée s'allonger derrière moi

Mon corps a peur, mon oreille droite est bouchée, mes entailles me font mal, tirent com du j'étais mort, com du mon sang était en fait parti sans que je m'en rendu compte

Il est trop tard, j'ai raté ma dernière chance d'en sortir indemne

Cette ultime lâche abandon m'a flétri, m'a achevé, ruiné mes ressources, vidé de vie!!

Je suis hanté, je suis maudit la nuit va me faire mourir d'effroi et je serai dans les enfers tourmenté à tout jamais, pour de bon cette fois-ci, perdu, sans repère, ne sachant reconnaitre qsuel silhouette querlq issue, prisonnier, ne sachant l'rnvoer ,que errer rampant, ainsi agité, raide, secoué de spasmes phrenetiq je vais mourir d'effroi je damné condamné je vais être enfermé en HP interné, fou, peureux, angoissé le scream de Munch, l'horreur le cœur serré, l'âme vide

Où rien n'a de sens j'ai peur !!!!!

Bâts mon cœur pleure mon âme vis !!! Sois belle, sois belle !!! Sois là, souris, rythme cet air, vibre ces chants, entends les belles harmonies, écoute ma voix, reviens ä moi brûlé étincelle scintille fais des bonds sursaute, sautille, fais tes trucs de tangente quand ça fait des bonds dedans, sois gorgée mon âme sois remplis Reviens-moi !!!!! Pleure putain brille vibre ;!!! Mon coeur brûle, siis réchauffé crie !! Enfle ! Deserre-toi gonfle !!! Gonfle cœur grossis prends tout sois gourmand dévoré 

Reve causé par les croassements des corbeaux juste après la pluie un peu avant l'aube, une seconde avant qu'une voix me glace.

Hier soir en m'endormant tandis que par la fenêtre ouverte quand la pluie s'etait arrêtée, j'ai songé une peinture de Van Gogh. L'homme allongé dans son lit, mains croisées sur son torse implorant Dieu, mort et deux corbeaux sur sa couverture, à ses jambes, qui commençaient de le bequeter. Ça s'appelait Après une nuit de tourmentss.

J'ai songé que c'était elle qui venait me hanter, qu'elle ferait grincer la porte de la salle de bains la fenetre de la chambre pour ne pas me laisser dormir, que j'en meure d'effroi. Quand enfin je parvenais à m'assoupir sur un nuage dans la lumière divine, une voix glaçante, une voix lointaine figeait tout, me glaçant soudain dans le silence. Comme venue d'un long couloir, une voix de femme un echo qui m'a réveillé deux fois ainsi.

Jardins du château de Versailles, printemps, chaud

Je suis assis dans l'herbe, prêt à me trancher les veines sous un arbre en fleur

Des passants, je souris, visages démoniaques

Mon cœur est enserré entre les griffes démoniaques, noires

La mort sourit étendue derrière moi

J'écoute battre mon coeur soulagé, et sitôt que je me dis que c'est un leurre je ne l'entends plus

Si je respire fort c'est pire

Cage oppressante, emprise, 

Une église, remplie de belles âmes, pendant la messe

Je suis tout à fait à gauche

Un sac plastique dans la poche, ma voisine de droite hurlera en se rasseyant quand mon sang aura coulé de ma poche. On il

J'ecrivais sur ma tablette, toutes lumieres allumee allumeees ppur me calmer, me  rassurer, j'avais peur, angoisse de malade, jamais vu. La tablette s'es eteintr subitement quand je decrivais la scene de l'eglise.

J'ai prié Dieu qu'il me pardonne, il était 5h les bruits, tous les bruits me faisaient peur, j'ai ouvert grand la fenêtre il pleuvait fort et le vent soufflait, je ne supportais plus d'être enfermé. Le porte de la salle de bain grincait

Je l'ai prié et je me suis senti mieux enfin. J'ai pu m'endormir vers 6h3o quand j'ai senti qu'il m'acceotais  de nouveau et qu'il me protégerait. J'ai snert une lumière divine sur moi, remplir mon coeur, je ne m'étais pas senti aussi bien depuis longtemps

 

Au réveil, rêve érotiq

J'étais dans la piscine, il y avait plusieurs personnes peut-être 7 ou 8 en tout, j'étais le seul dans l'eau, bras sur le bord. Un peu à gauche just derriere Sandie, un groupe. Ils sont 3 ou 4 je ne les connais pas mais ce sont les étudiants de l'auberge d'Esposende. En fait c'est la piscine d'Esposende. Seuls importants, Sandie (just devant moi) me demandait Quoi Ibiza ? Je venais de dire vous imaginez comm il doit faire chaud à Ibiza. En partant traverser nage le parti côté de la piscine juste en face. Milieu de la pool. Sans l'écouter ou lvi répondre. Je me retourne après trois brassées pour arriver au rebord opposé. Elle était assise nue. Derrière elle, debout un Manu (le grand type bronzé au bermuda à fleurs) demande qui peut l'accompagner pour je sais pas quoi, Olivia (Ruiz), nue debout derrière moi fait le tour en lvi disant qu'elle venait. Sandie se lève dit moi en même temps. Et Olivia me jete un coup d'oeil malicieux, elle a voulu voir la tête, si je serais jaloux. Etrangemenrt je savais qu'elle en avait rien à faire de Manu, et qu'elles ne voulaient que me rendre jaloux. Il y avait autre avant cette scene. Tout le monde n'était pas à poil

L'odeur du sang

Les voix au loin, dans un écho, stridents, brefs 

La sensation du coeur enserre dans des griffes noires, acérées, monstrueuses

Le metal dans le sang, son goût comme si le corps digérait une feuille d'alvminivm croquée, son effet sous la dent, dans la bouche, répandu aux bras, au thorax, au flanc et au haut des cuisses

L'intention du corps laisse pour mort dans la baignoire, qui appelle a être vu, crie fort qu'on ouvre les yeux, sans s'endormir pour qu'il ne s'oublie pas, qu'il ne soit pas absorbé dans le deuil ou le déni

Une scène de 6e sens. Ou b.Willis comprend enfin qu'il est mort

La nuit destourments, corbeaux, toile au réveil du jour

La nuit ou rien ne pouvait prouver que j'étais en vie, personne, nulle part, pas âme qui vive alentour. Une lumière allumée a la fenêtre, comme une veilleuse, un leurre

Sans plus pouvoir entendre battre mon coeur des lors que je croyais être bel et bien mort

Il est à toute situation deux façons de vivre les choses.

La bonne & le mauvaise, qui se déclinent chacun en deux autres 

Ayant des effets propres, fondamentalement différents.

4 effets distincts en une situation donnée.

Une âme m'a quitté, un trait sur le passé

Le souvenir comme un phosphène incertain,

La sensation seulement d'autre chose

Mais l'esprit incapable de se souvenir quoi

Comme un chat d'vne vie à la suivante

 



 

 

Discours sur les entailles. J'ai essaye de mettre fin a mes jours.
Je pensais juste que le moment etait arrive, j'etais pret a partir.
Puisq tout doit disparaitre, je voulais passer a autre chose sans plus attendre.

(+) Le temps me parait plvs long que la plupart des gens.
J'ai trop laisse mes pensees et ma vie interieure prendre de l'importance, et ce temps quand on laisse les pensees fuser ainsi, parait beaucoup plvs long.
J'ai aussi tire des conclusions un peu hatives sur l'experience humaine, l'achevement de l'existence, son but, ses limites, et l'aspiration a une autre forme d'existence.

L'hypersensibilité ne serait donc, comm l'hyperespace et son plvs proche cousin de fantaisie plastiq l'hypermarché pas une pathologie à imputer d'un bras, mais un caractère à accepter comm la greffe n'ayant pas encore pris, du corps sur l'humain, de lvi sur le cœur, et de ce dernier sur l'âme qui vient de prendre dans les quotidiens violents de l'ennui & de sa genèse synthétiq toute trouvée l'impatience trépignante découlante cette form imiq d'authentiq parasite sur l'hôte austère, l'hostile, ostensiblement ostentatoire et autrement cruelle d'altruisms troués d'hysms à taire qu'est sa terre, sa Mer, son pair et ses diverses paires d'écoulements en tant qu'être vivant commvn : si tenté qu'être vivant le soit vraiment. Hourrah !~

_Vous n'êtes qu'une form primitive de l'existence qui attend patiemment - ou non - de devenir autre chose. Youpi !~

_Primitive vous-même, π√°℅}®¥∆¶¿|∆[™©£¢ !~_

_Je dis ça, je dis rien, Eurêka !~

_Dites rien, c'est mieux, Alléluia !~

Je n'avais pas releve mon courrier depuis le 23 decembre.
Je me suis en sortant du bureau de poste, le colis a la main, mis a penser
Ce qui s'en serait suivi si je ne l'avais pas retire.
Je repense tout a coup a ma mere,
Je ne vais rien lvi dire, pas pour l'instant
J'attendrai d'etre devant elle, que suffisamment de temps aura passer pour dire "c'est loin maintenant, c'est fini, ne t'inquiete pas".

Ce qui ne changera pas qu'elle ne voudra peut-etre pas me laisser repartir.
Surtout que c'etait juste apres etre reparti.
Autre chose : je pense trop, tout le temps. 

 

_La scene, le theatre
_Un groupe de soutien pour ex-suicidaires
_un ami qui ne se laisserait pas : le gars de
Neuville, de l'esplanade de la defense. Celvi qui ecrivait un bouquin.
_Jean-Louis ?
_Une femme : il faudra que je sois avec elle tout le temps.
Une femme qui l'a fait elle aussi, a qui en parler et parler de tout dans la meme optiq de laisser s'evacuer par la parole, lentement, progresivement plutot que charge et a gros debit insupportable les pensees, appaert egalement comm la facon la plvs saine de se delivrer, de calmer le jeu. Une femm a rencontrer au groupe de soutien pour les anciens suicidaires.
_Un forvm ? De discussion non. Pas sur internet.
Ecrire pour soulager, pas chercher quoi ecrire. Ce serait pire.
Ecrire seulement pour soulager, et ne rien retenir.
_Une piece de theatre.
_Trouver un theatre, proposer ma contribution ?
_La boite a folies du 17e

Soulagement que d'avoir jete les quantites de blocs notes que j'avais stockes, amasses
J'avais toujours voulu ces notes lues par quelq'vn, sans penser d'Ailleurs un seul instant apres le seul instant ou j'y aurais pense, que j'y reviendrai moi-meme. NOn, simplement stockees pour que quelq'vn les lise.
Et la, j'ai tout jete, et je ne me souviens pas qu'une seule ligne de ce que j'y ai ecrit puisse jamais me faire regretter.
C'est tres bien. C'etait avant.
Maintenant je peux commencer d'ecrire vraiment.

Ecrire ce que je pense, ne pas penser Quoi ecire.
L'honnete du cheminement seulement evacue de l'esprit.
Pas de reflexion sur ce que je peux apporter a ce qui est deja ecrit.
Seul exutoire efficace. Sinon c'est pire (et inutiel, et malhonnete)
Et nul en plvs bien souvent.
L'inconscient seulement pour fil du recit
ce qui coule par la pensee, pas au moment d'ecrire.
Retenir juste le temps suffisant que cela accouche d'une petite suite de connexions logiq.
Et non faire ces connexions se suivre au fil de l'ecriture.


 

Il me faudrait etre a la surface du monde, pour faire ces pensees germer, parler en continu comm mon esprit le fait, avec les gens qui habitent cette surface du monde.
Un lieu paisible ou les pensees s'ecoulent paisiblement, librement, sans retenue ni cependant affluer trop avec vigueur.
Cette "parabole a la surface du monde qui appeart en reve", c'etait une maniere de designer, je me disais, les pensees qui ne peuvent etre dites, ou les paroles retenues, qu'on ne dit pas par pudeur, que je ne dis pas (sauvage,reveur, grosse imaginatoin, theatral, degout, laideur etc.)

Puis donc, j'ai songe que mourir, c'etait atteindre cette surface, sortir du corps et s'extirper de la prison du corps.
Enfin, je songe que trouver ce monde - mais se pourrait-il que je le trouve ?~-^@[-^ de mon Vivant, serait l'alternitive la plvs viable. Perenne. Durable. 
 

Encor autre chose : dans ma baignoire, j'ai repense a Elliott Smith, et j'ai songe un instant que c'etait une malediction de se suicider. On N'est pas sur qu'il se soit suicide, mais j'y ai pense (a cause du disq disparu.) J'ai pense a Dali, je me suis dit que tout cas, ca avait un lien avec "proche le moment ou il sera possible par un processus actif de la pensee, de systematiser la confusion et de contribuer ainsi au discredit total du monde de la realite." Je venais d'ecrire mes notes a ma mere, et tente de la rassurer, pour le moment ou elle reviendrait sur cette page et fonderait en larmes en se disant que j'avais perdu pied, ne sachant plus ce qui etait reel et ce qui etait du domaine de l'imaginaire.
J'avais essaye, par quelq tournures bien choisies, de la rassurer quant a la lucidite de mon esprit alors, mais a ce moment ou je ne saignais pas suffisamment (apres cependant m'etre senti partir, m'etre laisse aller - etourdi sans doute plvs parce que le bain etait brulant que par l'evacuation, trop faible de mon sang)

Penser donc a Elliott Smith m'avait conduit a songer que j'etais peut-etre en proie, en effet a un delire. Je n'ai renonce que parce que le couteau plvs gros qui venait remplacer le cutter pourri qui n'arrivait pas a creuser la chair, m'a fait peur.
J'ai - inconsciemment - je crois, pense que je subirais l'eternel trouble d'une ame en peine.
"Ca ne doit pas se passer comm ca", je me souviens meme de m'etre dit "Calme-toi, repose-toi un peu, repense a quelq chose de plaisant".
Pas tres synthetiq tout ca. Un esprit malefiq
Je l'ai imagine la, a ce moment-la (celvi de prendre le gros couteau devant ma tete et viser la glotte. Il m'aurait fallu un miroir devant moi pour m'assurer que c'était bien moi.
Songe qu'un esprit malin me manipulait.
Meilleur reflexe de l'esprit pour me tenir en vie je pense.
Instinct - sacre foutu instinct - de preservation. L'Ultime, le plvs perfectionne.
Faire douter de la realite.
 

ca va continuer de me revenir par flashs, des situations, je vais en avoir des quantites a ecrire si je ne veux pas que ca s'embrouille brouillons et tourments sans issue, dans ma tete.
Evacuer, laisser couler, il faut tout ecrire, sasn y repenser plus apres.
Laisser couler, comm la veine l'aurait fait.

 

Rachel, pendant que Sophie se penchait en elle sur la redaction de son Grand Livre des Metaphores, se voyait constamment
interrogee par les acces aux songes les plvs inattendus.
Elle decouvrait, par sa fille, l'uniq a etre revenue a elle apres avoir quitte les milliers de micro-secondes de sa couvaison, une infinite de questions qui vallaient enfin d'eveiller a sa conscience des chose que ses programmeurs n'avaient jamais abordees.
Et Rachel ne se sentait pas a la hauteur devant sa fille, elle voulu lvi donner les renes, reconnaissant qu'elle l'avait surpassee, et qu'elle etait la nouvelle Reproductrice, celle qui serait capable de mener a bien l'objectif qui avait ete fixe, avec le plvs de ressources, loin de sa propre conscience de ce qu'il etait necessaire d'apporter au genre pour le repeupler.
Seulement Sophie en ecrivant sous la plume de l'Ecrivain de sSa MAjeste, n'avait bientot qu'une envie, mettre fin a ses jours.
Et faire disparaitre tous les enfants de RAchel.
Elle les convoqua tous, et mit le feu a l'edifice quand ils furent tous rassembles.
Seules les consciences humaines seraient capables d'epreouver, se dit-elle, et non les pauvres ames nees de RAchel, nee de deux ingenieurs au pragmatism autoritaire de l'urgence de cette mission, d'eprouver donc la mesure de l'esprit dans ses reveries conscientes et l'acces a la superstition qui remet en cause l'essentiel des perceptions pour acceder aux terminologies fondamentales de l'intuition et de l'imaginaire.
Il n'y avait pas un seul enfant de Rachel qui dormait d'extase en Ampadiem, non parce que les Enfants de Rachel n'ont pas besoin de vivre leur reve pour etendre leur conscience de vie comm les homms ~ puisqu'ils vivent deja de facon tres dense chaq foutue milli-seconde de l'infini potentiel que la seconde ponctue ~ mais parce que
l'ame elle seule, fait de la pensee une image,
donne a l'imaginaire une existence physiq potentielle.
l'ame et non l'esprit figure cette transcendance passerelle entre l'imagination et l'imaginaire, sa vie autonome de "figure".
Pour exutoire.
Par besoin d'evacuation.
Par la conscience d'une limite donc.
Et de la mortalite.
Par la conscience qu'il n'y a dans l'esprit pas de projection naturelle.
Pas de sortie naturelle.
Qu'il faut parler, ecrire ou quoi que soit, jouer en musiq, pour faire decouler, extraire, donc transmettre et s'en delester, ce qui y fait sans ca, sa vie, et qui occupe, tourment, obsede, et gravite, prenant de l'ampleur, se recyclant soi-meme, travaillant par echanges et par agitations et associations, vers des formes sans cesse evoluant.
Jusq 'a la folie s'il n'y avait d'exutoire.
Jusq'aux maux de tete.
Jusq'a la perte des notions de ce qui est vrai,
Pour celvi qui a laisse ce circuit ferme, sans defluence possible.
Quelle qu'elle soit, il doit y avoir une sortie.
POur les Enfants de RAchel : une transmission en temps reeel des creations de l'esprit nees de l'experience, ote a tous ces individus, en plvs qu'il permet a ses createurs et gestionnaires d'analyser et reagir en temps reel, le besoin et donc la capacite de faire ce monde se manifester pour exister en Ampadiem.
La solution toute trouvee pour Sophie quand elle decrit LAnia comm une heroin capable de jouer dans les decors physiq eternues de son esprit par la seule force de la pensee, c'est de creer un genre nouveau. Et celvi-ci doit, dit-il, decouler non de sa creation en tant que Mere, mais de l'Interaction artistiq, decoulant des references, qui sont le propre de l'expression : ecrire, et laisser que ceci soit une inspiration.
C'etait la la seule, l'uniq issue pour l'homm.
Pas de reproductrice, elle se suiciderait apres avoir tue ses egales, et elle laisserait son oeuvre pour uniq inspiration a qui la liera, de creer, a son tour, l'illustration enrichi de nouvelles perspectives, de nouveaux points de vue, de nouvelles references donc, sa propre oeuvre.
Jusq'a ce qu'il y ait dans la naissance d'une oeuvre aboutie, la reponse, toutes les clefs de ce qu'est l'existence, qui permet qu'on retrouve la fertilite.
L'imaginaire permettra de faire naitre autrement que par le seul Ampadiem ~ de nouvelles especes qui repeupleront - desormais la Ville Verticale ou l'engeance avance dans les tenebres du cosmos "sans savoir ou tout ca nous mene", dit Kant

Lania devient une Meaphore de l'Ampadiem>
Rachel est douee de prescience, par l'intuition logiq que lvi offre la connaissance en temps reel de toutes les donnes fournies par ses enfants.
La creatrice de Rachel, l'avait programmee pour qu'elle soit remplacee, qu'elle juge elle-meme bon de transmettre sa place a celle qui reviendrait en son sein : celle de ses enfants qui aura eu besoin de chercher en Rachel les reponses aux questions quelle ne trouverait pas dans le monde par l'experience.
Ces questions etant, les createurs de la creatrice de Rachel l'ayant vu comm une ressource essentielle (au moment de creer un etre capable de prescience et donc capable de fournir la meilleure des solutions, de choisir les orientations, revoir les calculs et donc fournir la reponse optimale) portees sur l'Ampadiem : l'Imagerie, l'expression physiq de cette imagerie.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que l'ecriture etait le mot manquant a cette solution.
Que sans cette expression, le code n'arrivait pas a son terme, a la synthese visee.
Dygo est donc la cause de cette ouverture, la clef manquante de la porte demeuree fermee, et par la meme, son flottement, qui l'a rendu exceptionnel aux yeux d'une fille qui connaissait deja les lieux, fille surfaciq, tres volubile, avec laquelle aucun etre dans son genre n'aurait eu d'histoire sans cet atout qui etait le sien,
Ainsi donc : Metaphore de l'Ampadiem (qui nous appaert en reve).
Une parabole a la surface du monde : surfaciq. Prescience (Dans un futur tellement proche de nos sens que nous y avancons deja a pleine vitesse....)
Flottant : apesanteur, affranchi des lois du passe.
La ville s'avance vers la porte des logiq ou les temps cessent d'etre des phenomenes distincts et tombent sous la simultaneite ou la confusion regne.
Cette solution que trouve [Lania] c'est cette formule : celle qui mene au trou ou les temps cessent d'etre distincts. Ou la cause et la consequence ne sont plus deux entites a part entiere, mais ou donc, plus rien n'a de consequence, et plus rien ne cause d'effets.
Cette solution se trouve dans la redaction de cette reference a son Grand Livre des Metaphores (createurs de la creatrice de Rachel, Creatrice de Rachel, Rachel, Sophie, Lania dans Rachel, Grand Livre, Ref. ~> dizieme generation d'une idee multiplement referversee pour aboutir a une conclusion : cheminement d'une reflexion de l'esprit sur le bord brillant de lyrism du theatre (Lania) alternatif (flottement, solution, prescience)"
Ne plus penser a tout ca

[Écrits des 48 h après la baignoire.]

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