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Notes, II : les 7 vies du chat


Les plus belles choses restent à écrire.
Brûle mon silence, arrache-toi de ma chair, meurs en mon coeur & fais-y ton éternelle pénitence ......
 

 

 

 

J'ai chemine, lumine,
Fulmine, j'ai fume, 
 et je me disais passant ~
Je me dissipe a present. Feu Moi.
Redescendre dans les 7 vies du chat. Assister a sa premiere. Descentes en cascade de chacune de ces strates d'estrades qui continuent de remplir des bacs d'eau, de sels et d'acides amines, animes de reflux.
Selon les entrees en sujets froids, des decrue aux rapports daims, surs d'eux,
D'vn sur deux doudounes, corps de femm allongee tenant le tiede telephone vert d'une situation portable a la main.
Grande Odalisq d'Ingres

Dans les couloirs marins canalises en suivant les grandes courbes faites de tufo dans la matiere friable de la falaise, qu'il faille et encor faire remonter apres en nageant dans leurs capes voilees, au vent, de verre passes les palliers et les marches naturelles esquissees dans la flancs decroissants d'ignorance d'une roche amnesiq, se laissant entraine descendre sans rappel, chaq vie dans les estrades de sels.

Dans leur chainage mutuel, se denouant les unes des autres et poursuivies d'autant de leurs vies croisees qui s'enfilent dans des anguilles enflees chacune destinee a coudre un tissu different, dont aucun ne le couvre parfaitement sans parfaire encor sa silhouette au fusain, marqueur de surete.

Chat accourant entre les fibres des scenes de ses 7 vies propres, comm elles ne lui appartiennent plus, filant libres dans les decors ou il a existe et ne laisse qu'une litiere.

 
 

 

Le veritable semblant de mutation en temps reel (epilog anticipe a l'Hysterie generale)

(face camera il recite:)    Je parlerai pour la premiere fois a la deuxieme personne qui s'adressera a moi une parole d'albizia.
Dans la perspective que tu trouveras un beau jour belle cette plage du temps qui s'evapore. Des bribes et des convois contenus des echappes dans les feux de bois qui arrosent continuellement tes pieds quand tu les as dans les lignes sauves qui se succedent dans les alveoles claires ou les marbres, les granits & les calcaires qui gravitant en se frottant comm des electrons se choquent dans les pulsions cardiaq des envies endemiq, pris. Ils s'aiment, s'enlacent et animent sous la table de cette atmosphere qui permet de reproduire l'instant celvi des echos qui t'a plusieurs fois bouscule fait boucle la boucler ; ferme la fermer ; eau la bouee.
IL n'est sur les premiers detours du mois pris a sa source, a sa naissance ou aux premieres convergences de son debit, que la coulante couture otee de cols leves des monts departit parfois de leurs sculptures - de celles nees de l'instant ou elles se font sacrees tandis qu'elles y deviennent reelles, que des mythes qui en parachevant d'emblee l'eclattante beaute a l'esprit poiur en soulever l'envolee afin qu'elle soit vaste fresq pour tatouage aux ephemeres et sablieres emphases d'ou seuls les marqueurs intemporels des devantures de pierre lourde aux immuables socles des granits du siecle restent demeures figees, y font briller le firmanent et trembler les butoirs sobres. Des pieces et des objets qui sont autant de sujets de l'occupation de l'esprit par les forces armees de la contingence autoritarist qui font du plvs sain des saints lieux des mariages et des parois de leurs glissements les facettes de leurs surfaces a lisser, fussent-ils fustigeants, fossiles ou vrais rayons dans les rouages du temps, leur ampleur si concedee soit-elle a la naissance se meurt des qu'il y a sur le jour d'en faire reluire le choeur l'accord pour faux ambages a des ecarts connus par coeur ~:
 

 

 

Les Wellis dans tous leurs etats. C'est la, c'en est le seuil letal. Construit suivant le drame de la trame du Decameron, l'Hysterie generale se presente en une longue phrase chaq fois qu'elle passe une porte, comm suit :
    Ou tout un chacun ayant apres avoir cherche midi a sa porte et trouve toutes les portes closes indiquant des midi passees, et ou tandis que tous les midis se cherchent et sonnent & que les portes s'ouvrent en grand, soleil habite meme les zones les mieux ombragees, l'herbe est plvs verte finalement dans le pre d'a cote, et ou cette herbe si verte paraissait-elle dans un premier temps, n'est finalement que l'exacte repliq de celle d'un autre voisin, oul'on dit n'importe quoi pour changer d'avis sans se mettre en porte a faux, ou les porte-a-faux sont des bases solides a de nouveaux edifices,o rien ne sert de batir sur des pareils espoirs si l'on n'etudie pas dans un premier temps les terrains et les moyens de les mouilles rendre viables de sorte que la premiere deferlante alluvionne les trois fois qu'estre midi suffit, rien ne sairait en rechapper, encor passe.  

Les colonnes cérébrales s'errigent comm  s'enfuit la musiq quand se sent que s'y pousse aux limites insondables de facétieux detour, le corps central d'un arbre colossal.

 
 

 

Une suite de forets pour piano, extralucidites puisees des alternatives dansees par la force de l'esprit tout le long de la nuit, sans tomber ni d'epuisement rompre le mouvement. De chaq instant sur le suivant, une foret gagnee, comm les densites visuelles allant foncees foncant plvs en vitesse qu'en couleur propager les rumeurs des lumieres de leurs forets plvs interieures. A chaq tronc, chaq tige prise pour branche et a chaq branche sous une tonelle de cheveux ombragee. Recital au bois dormant

6.Huiles dispersées du corps dans le gélatineux espace de trombes qui emporte en lui les amas et les sons, les fracas et répand aux extérieurs les vues ici degarnies de leur voile epaissie de quantites d'impressions ~ toutes laissent sur le papier l'empreinte d'un passage, bâtissant des villages sur les plissements à volières, involontaires, automatiq, prisms primaires et instinctifs, des pendants continus suspendus aux contacts electriq que font par etincelles les ondulations de toutes les embarcations alors en péril qui s'evanouissant dans la houle a les cheveux pris pour toile d'esprit qui s'esquisse au papier roule en cylindre ou comm l'ondulation d'une meche de l'eau qui s'illumine dans le mot vague ~ pour image de l'esprit
Comm le navigateur visant dans sa longue vue les terres qu'il redecouvre comm pour la premiere fois. Toujours a decouvrir, lointain ilot, terres neuves, et chien de sauvetage. 

Gherasim Luca, "Passionnément" (1948)

Le sillonner des millénaires entiers, et revenir au corps à la seconde exacte ou on l'avait laissé. Le corps, la tête montante de cette perception croisée donnait sur le plongeon, le saut, d'un espace qui figé pausait comm elle0 dans l'instant de se faire croquer espadon a mis le monde sur pause, et à l'instant enrichi des sédiments de la perception superposée des sens et directions dex mondes inexploités il rend au monde à cet instant exact l'éclat terne qui peut lefaire paraître naufrage. Un instant le monde etait minuscule, il n'etait plus que la fraction de temps de son infinie étendue, et chaq pas en son sein etait, sur l'ardoise électriq qui chauffait nos mandibules à tâtons s'exerçant en quelq gestes habiles à en déshabiller le style, cette fresq autonome ~ dans le coeur d'une traversée, cette vue sauve sautillant, éclectism cardiaq des pulsions unanimes, variations chromatiq des décors de l'instant, faisant trembler les pores de nos embarcations, un pas en avant.
Par l'extrême viscosité plastiq dont la passion est endémiq.
Chromatiq déjà stagnantes sur l'opercule olfactif et luxuriant de corosions aléatoirement dotées des capacités aux formes sémantiq attendues de variétés visuelles
charnelles symbioses soniq

 
 
 
 

5.Hypnagogie silicieuse, ou glissent les paupieres legeres avant que le cil ne filtre la ronde orange entrant en formulant l'idee d'une matiere souple, reagit au contact de la poire de l'esprit. En fermant les yeux a demi, juste avant de sombrer dans le monde hemivalent des reves ou les sondes creusent les cieux, et les vers decomposent les melandies plvs tot jouees en riant, cette ronde orange, seule note subsistant des formules de la source lumineuse qui parvenait difficilement jusq'a l'oeil quand il peinait a la focale de l'idee charmee, partie brulee, environnee de gestes et acceleree par la couleur du son sitot produit echo, devient la matiere souple ou se travaille l'image mere du reve deja en cours, a sa naissance, a celle du sein, a celle des cieux qui commencent de se creuser, a celle des hypnagogies de marbre qui bientot friables fondes et se laissent prendre le corps pour envelopper la melodie ainsi deformee, la revoir, la sculpter inedite & jamais-vus, intouchable & inouie.  

Une sorte de schismogénèse de l'oeil, un apât, applat des mondes en suspens, en formation ~ qui s'etirent et se retractent des orgasms imbriques. 
Il y un ciel orange dans la boîte, qui remue ses parois, les fait saillantes et rouges, parfois les lisse et leur rend au côté poli l'air d'un miroir, réfléchi, & sous-pesé / comm une résolution de l'orage qui se prend dans les bras de dessiner des points jaunes dans le corps ingéré, des mosaïq de ciels digérant les couleurs qui y foncent.

~ COLORFUL Perception acouphène /
encre sous le seuil
le pinceau suitant suit les rainures,
qui suivent l'arbre ~
D'ocres cor, boite du coeur, cordes telluriq ~
Arcs de jambes courant verticalement,
pedalant, moulinant les airs, brassant les parois,
deformees de la mosaïq du coeur percu dans la longue-vue comm une terre a decouvrir.

4.Nos ames terrestres contemplees.
Intemporel, fige.
Amas gazeux, sortes de nuees, nuancees de.
Des couleurs qui scinetillent, Les ames dociles, les ames dures, les ames amoureuses, ici l'ame d'une passionnee, Lania cherchait Dygo. Les ames d'un seul homm decomposees, en plusieurs strates qui s'evaporent vers leur desseim, la passion finale, celle qui les y aspire. Elle cherchait l'ame d'un type qui flotte, elle le reconnaitrait tout de suite, elle en connaissait la couleur exacte. Ici, l'ame d'un rockeur, ici celle d'une paysane, une femme simple, l'ame d'un amoureux, celle d'une femm devouee, une artist, une femm restee jeune, un puceau, la encor l'ame d'un homm qui ne pense qu'avec sa queue, elle s'approchait, de celvi qui possede, de celvi qui s'evanouit quand on lvi parle, de celle qui brille quand on la regarde. Dygo etait uni, il n'avait pas explose en plusieurs ames, tout son coeur avait converge en un seul them, c'etait un passionne. Lania savait qu'elle approchait. Ici, l'ame d'un tourist, lvi n'a jamais cherche a comprendre quoi que ce soit, tout vient a lvi et il est leger, l'ame d'un anxieux, il ne savait pas encor ou il etait, celle d'un capricieux, ses autres ames devaient avoir bifurque vers les fans et peut-etre vers d'autres strates moins connues, ici l'ame secrete, qui se cache, celvi-la a l'ame d'une girouette, disperse en plusieurs contrees tres eloignees, certaines vers des coeurs amoureux, d'Autres vers des schemas anxieux, et enfin Lania trouva Dygo, qui la vit telle qu'elle etait : c'etait Sophie, la fille de Rachel. Elle ne savait pas plvs comment il s'Appelait qu'elle ne savait son nom, mais tout deux se reconnurent. Ils avaient eu quelq chose dans une chanson titree On the Strip.

Sonic Youth ~ On the Strip 
Every time you look my way
Remember a girl who used to say
Hold me tight any way
It's okay it's only play

[Outro]
I will remember in my dawn
What i came for, for a lark

 

Lydie n'avait pas compris :
I will remember in the dark
What i came for, for a lawn.
Optinism sonicyouthien

 

 

3.Tout est friable. S'effrite, s'amenuisant jusq 'a ce qu'il ne reste rien. Les belles choses ne tiennent pas. La beaute ephemere, evanouit ne laisse d'elle qu'un souvenir fane, fade, froid, la melancolie qui la remplace, qui prend a l'esprit la place reellement des reflets scintillants, des crepitements et de l'urgence ou les reflexes versent quand l'action avait se densite exacte, parfaite, equilibree de chose reelle, a l'air d'un champignon qui devore ses ennemies, veut ne rien laisser de beau derriere lvi.
Cette sacree foutue putain de gngraine du champignon de l'esprit qui physiquement agit avec la meme vitalite a defaire ce qui lvi fait barrage. C'est le champignon qui gagne a la fin.
Des souvenirs, il reste un flou un peu artistiq qui ne depend que du mental de l'instant qui le veut recouvrer, devient subjectif, se soumettant a la tres aleatoire finalement justice, decisive, du monde exterieur qui tantot permet, tantot promet et tantot ne laisse pas passer que ceci soit revu de l'oeil qui sied a la teneur juste d'une chose.
Ecrire, peindre, dessiner, reine, salive, entreprendre a la surface, sur le fil, sur la corde, en hauteur, perchee, nichee, sauve de suspendre ces elements osmotiq qui sauraient garder leur beaute originelle telle quelle, vive, sans deperdition, qu'elle ait dans le panorama de tout son premier sentiment, le pouvoir d'un developpement instantane perenne, illimite, eternel, pour donner d'elle tout ce qui se veut, par essence, a son instigation premiere, dote de toute son energie creatrice, primitive, elancee, motrice et creationnelle, creationnist, creative, creativist, crealionne ambitieuse, agile, habile et invulnerable, Reine de la jungle ou les sens dans la fusion des naissances, la confusion des sciences et des elements exterieurs s'entremelant perdent leur valeur objective, leur grande valeur et s'y denaturant acceptent d'etre juges, d'etre traites avec deference tantot, et le lendemain subir le couperet de la limite qui en veut elimer les plvs saillantes asperites, leur oter gout, saveur, et premiere intention, couleur, les remplacant par des substituts trompeurs, de pales copies gagnant l'effort d'une recherche tres approfondie des failles par lesquelles se glissent et s'insinuent ces lezards, qui accompagnent les secondes dans leur instant tendu, retenu devanture qui veut vent grapiller l'instant gaspille, pille pile le suspendre a leur rythm ravageur, malicieux, amuse de combler les vides qu'il a causes en, dans sa gourmandise permanente et insatiable, devorant les espaces jouxtes, se glissant dans les liens, y creant des fissures, lezardes entre les murets, tout s'effrite, s'amenuise jusq'a ce qu'il ne reste rien.


Combien sont-elles, les choses qui ne soient sujettes a la subjectivite, celles qui d'emblee possedent en elles la teneur necessaire pour trouver l'emphase au point dit du coeur ou aller pointer que se ravive le sentiment vecu qui permet qu'il y vive ? Les plaisirs sont ponctues d'accidents prolonges, le temps qui les separe cette chose maligne qui s'empare de l'instant et qui amenuise l'effet de l'urgence, la fait caller, la calme, la met aux arrets comm des embouteillages qui ne se terminent jamais, ou des controles aux postes-frontieres du reel, se repeteraient chaq fois que le vehiucle parvient a pleine vitesse a reprendre sa croisiere. Toujours sur le point de ~ Une lenacee de machine, un acces pressentant, presente pressant, un pas fait en-dehors qui a lu les decors, fait l'effet phoretiq de transcender les vies dans les sentiers d'un sel, d'une eau limpide, lipidiq, un miel.
 

 


 

 

 

 
 

 

 
 

 

Reset ressenti
sur une piste audio.
M'accompagnent ces quelq disq : Elliott Smith, Aufgang, Sonic Youth (albvm Dirty), le premier Massive Attack & Rubin Steiner.
J'ai evince pas mal des premiers disq qui me sont tombes sous la main, The Do et un tres vieux Royksopp peche en je-sais-pas-quoi-Finland-Suede-Danemark-ou-Norvege (genre vieux Vieux, tchuwa, morceaux au piano) sont rayes, et c'est donc a ces seuls subsistants que se resument mes pistes audio sur un vieux lecteur.
J'ecris sur un vieil ordi ouvert en mode sans echec.
Tandis que j'ecrivais, le seul disq d'un artist mort - pas vieux pour le coup - dans cdtte tres petite selection 
encor en ma possession a disparu. Il S'ets volatilise. J'ai beau chercher, partout autour du post, il n'Y a rien, que les 3 disq restants, le quatrieme  se trouvant dans le post. J'ai demande : Elliott ?, il n'a rien dit. J'ai dit C''est quoi ce delire ? Et le disq
de Rubin Steiner - le seul qui ne risq pas de s'arreter contrairement aux autres qui sont rayes et s'interrompent tous avant la fin - le seul aussi qui soit une musiq vraiment entrainante, et celvi donc que seulement, je peux me reserver desormais pour derniere melodie, tandis que j'esperais  quelq chose plvs dans l'ambiance(Elliott Smith etait tout designe) ce Rubin Steiner donc, Lo Fi Nu Jazz, Vol. 2, qui n'avait pas joue depuis un certain temps, sans explication, sans aucune espece d'explication - ? - a repris. Je ne conclue rien. Je pense que Elliott Smith a glisse, sous un meuble, et que le post deconne. Ainsi donc aussi que n'importe uoi, tout fout l'camp...definitivement.

Je redige ces notes mais j'en ai marre.
Le regard sur moi, le besoin de faire bonne figure, d'etre irreprochable, je me souciais constamment de que l'on voyait sur moi, de ce que je donnais comm impression.
Ca m'etait une pression permanente.
Nul ne devrait se soucier de ce que les autres pensent, j'avais beau le savoir, je n'y arrivais jamais.
J'ai donne trop d'importance a mon apparence.
Ce qui transparait, transpire
Aux yeux des autres.
Car je n'existe qu'aux yeux des autres..
Un dernier oeil jete avant ma depressurisation.
 

2. Dans la rue, je vois les facades, les lumieres decevantes, les poubelles, les clochards, les misereux, des visages mefiantes, d'autres desempares. Defiance.

Dans tous les yeux - sauf ceux des enfants et des parents avec leur bebe - je vois de la tristesse, de la fatigue et de la lassitude, ou de la colere, de l'acharnement ou du desespoir - desarroi. Des gens qui errent, des yeux vides, des ames sans vie. Les contraintes materielles pour seules perspectives, seuls reperes, orientes comm on le serait dans une prison par tous les decors et les regles qui en ornent les murs. Moi je ne peux rien pour eux. Je suis seulement desempare de constater tout ce que l'esprit peut supporter sasn broncher. Cette insidueuses penetration sans souffrance, sans douleur. J'esper que tu auras aussi trouve l'issue avant d'en etre la.  

Il y a ceux qui sont en forme, ils en font des caisses. Des gens presses, qui marchent vite, qui trepignent, qui enragent dans leur vehicule ou dans la file d'Attente, qui n'en peuvent plus d'attendre. Ils trouvent le temps interminablement long. Ils n'ont qu'une hate, rentrer chez eux. On aurait dit une espece en voie d'extinction, une espece menacee. Pres de chuter.
Combien de temps est-on heureux dans sa journee ? Dans sa vie, tout cumule ?
Les voyages ont des phase descendantes redoutables, les hivers et les nuits sont sauf si les circonstances se prettent aux rires, aux instants partages de bonheurs veritables, rarement propice a un etat de bien-etre en soi.
Ce n'est pas cette temperature ou cette faible clarte des pauvres 16 degres de declinaison solaires a l'heure du zenith il y a bien sur, heureusement infiniment plvs.

Le jeu en vaut la chandelle, vraiment ?
Le temple de mon bien-etre, le bati qui aurait abrite ma vie s'il avait ete acheve n'est plus qu'un reve qui n'a fait que grandir pour prouver desormais l'immense et eprouver mon corps dans son desarmant inachevement, la deception de son ouvrage laisse friches

L'acces aux bonheurs simples : 
Les moments de rires.
Les moments de plaisirs.
Les instants legers,
Les soulagements, les detentes,
Les sensations agreables,
Les pensees douces.

La vertu de ces choses a se produire sans se faire remarquer.

Je me sens soulage.
Comm les jours qui precedent le depart en voyage.
A retour des voyages, jours de descente.
C'est la legerete qui accompagne le deroulement de ce compte-a-rebours "funeste", programme. Je ne reflechis plus comm celvi qui est etabli ici et doit construire, les chantiers d'un projet, des taches a accomplir et des quantites d'absorptions qui l'alimentent en continu dans ces reflexions.
Soulagement de ce critiq qui n'accepte plus : legerete. Ne pensant plus comm quelqu'un qui a un avenir ici. Je pense que c'est sain,
mais aussi je suis sur qu'il est impossible de vivre ainsi.
Pas sans qu'un jour ca sonne faux
et ne vienne consolider les fondations de la vie elle-meme.

Je suis pret. J'ai eu la sensation aujourd'Hvi que c'est ce qui m'a appele,
que je n'ai plus que ca a faire,
que rien d'autre ne saura jamais
plu m'etre d'une egale simplicite 
que l'acces au plaisir de ce moment
beni ou je partirai.

J'ai planifie au 14, aucune mystiq, pas d'anniversaire ou rien de ce genre. C'est le moment adequate, et j'ai decide de prolonger mon existence jusq'a cette date "butoir". 
Je programm ces publications post-mortem.
Quelq heures apres que mon corps aura ete retrouve et ma famille informee.

Mais j'ai encor beaucoup de temps.
Devant moi 13o heures.
La vie ~

 

 


Hier soir, en m'endormant - il devait etre 3h - j'ai vu les yeux clos un homm tres grand avec un chapeau et une tete de reptile, verte, une sorte de lezard, oter son chapeau, le tendre a une paire de bras (de femme) et s'asseoir sur le rebord du meuble a chaussures. Il est reste la, et il m'a a peine regarde. J'ai plonge aussitot apres dans mes reves.
Je n'y ai pas repense au reveil, ce n'est que ce soir, en me replongeant dans le fastidieux travail d'une redaction de ces notes que je laisse a la posterite, posthum, post-mortem, apres quoi, apres tout, que ca m'est revenu.
J'ai d'abord pense : 
La peur de la mort est quand meme la, inconsciente, bien que je me sente bien et pret. 
Et puis je me suis souvenu d'un dessin que j'avais fait, il y a quelq annees, qui figurait "L'Infinie etendue du Lezard" en cet homm qui ouvrait grand les deux bras devant l'immensite d'une toile de fond intitulee la molecule manquante au monde pour achever qu'il se construise vraiment.

Je tronque enormement.
Je laisse des quantites de brouillons illisibiles.
Des recits de 2oo pages, ecrits en 2 nuits pour la plupart, et qui n'allaient nulle part.
Des bribes poetiq, comm ces extraits-la.
Bien resume. 
 

France Gall est morte aujourd'hui.
Je ne sais pas si j'etais un genie.
Si j'avais vraiment eu du genie, celvi-ci sans doute tout fait pour me faire durer de facon plvs "perenne" en ce monde.

Je pense que j'ai bien vecu. Malgre tout, comm dirait Jean d'O. J'ai vu les bonnes choses, j'ai voyage, et fait l'experience des bonnes choses, j'ai su ecrire et lire de belles choses, m'emerveiller de toiles de maitres qui laissent indifferentes beaucoup de personnes. Ces derniers temps etaient de trop.
Ils m'ont amenuise et affaibli jusqu'a ce que je n'en veuille plus, n'en puisse plus.Jusqu'aque ca me devienne insupportable.
Et mon esprit desormais ne trouve plus a puiser quoi que ce soit, sachant instinctivement qu'il n'est rien a y trouver, qu'un fond perce. 

Les gens fondent une famille, regardent la tele, moi j'ai une mere pour toute famille, et je n'ai pas d'enfants, pas plus que de tele.
Tout ca pour dire quoi ?
Ah oui, ca capote. Ca capote quand c'est troue, ca fuit et quand ca fuit, il est impossible de remettre la main dessus.
 
Un sac troue, la vie se resume a ca.
Tout fane, tout passe, tout cesse d'exister.
Les sentiments residuels eux-memes, s'evanouissent, s'evaporent.
Mais pour terminer sur un note plvs optimist, la vie vaut d'etre vecue, malgre tout.
 
Il ne faut rien attendre, jamais.
L'exception invalide la regle.

Exemple : je ne m'attends definitivement plus a retrouver le disq perdu d'Elliott Smith.
Quand tu l'auras retrouve, qu'il aura resurgi de NUlle PArt ou il se cache en ce moment, fais-moi plaisir, casse-le. Demolis-le s'il te plait.
Roman Candle, je t'en donnerais oui.
_Merci, mais j'en ai deja plein.
_Un de plvs, quoi ?
_Ca rime a rien quand ca deborde.
_C'est surtout que ca touche a tout.
_Les pieds ?
_Y compris.
_Les matins ?
_Vous voulez en venir ou ?
_Aux reveils ou le soleil offrait la beaute quasi cutane d'un essor pour caramel, et du beurre sale pour ravir les orteils d'une sortie annoncee bruyament accompagnee des symphonies altruists, volontaires, benevoles, completement gratuites, infiniment devouees, et somptueusement desaccordes des oiseaux qui par la fenetre disent comm il fait content d'etre ici.
_On dit pas "comm il fait content"
_On dit quoi alors ?
_On dit "comm ils fetent contents"
_"(blablabla) ~ comm ils fetent content d'etre ici."
_Mmh.
_C'est vrai, hein ?
_Et pas qu'un peu ma vieille.
_Sirene.
_Evou'don.
_Nan, dehors, la : sirene.
_Ah. Oui.
_Trompette.
_Ouep.
Ne rien attendre donc.


1.Je viens de voir Cuori Puri.
En tete, pendant toute la seance, un rythm.
Six rayons de roue de velo et une tranche d'oignon :
......_ ......_ ......_ ......_......_
......_......_......_......_......_
......_......_......_......_......_
.....__.....__.....__.....__.....__

.....__.....__.....__.....__.....__
.....__.....__.....__.....__.....__
Cinq rayons de roue de velo et deux tranches d'oignon.
Moralite (1) : Ca irait mieux avec un couteau.
_ou avec des oeufs.
Moralite (2) : Il y a plein de truc a jeter.
Moralite (3) : On fait pas de musiq sans casser des oeufs.
Moralite (4) :  La musiq est une omelette.
Moralite (5) : Il me faut des oeufs si je veux retrouver Elliott Smith.
Moralite (6) : Elliott Smith s'est reincarne en poule.
Moralite (7) : Il est hors de question que je retrouve Elliott Smith. Je ne cherche pas Elliott Smith. Je ferai ca dans le silence. Sans attendre le titre suivant, la note suivante, ni le refrain. 
Moralite (8) : Il me faut quand meme des oeufs si je veux faire de la musiq.
Moralite (9) : des oeufs, un couteau. Une baignoire, et le silence : SOLEIL
Jaune, L'Ame, Haut, chaud dore.
Heliotropism. 
Moralite (1o) : Je vais etre un soleil.
Moralite (11) : Ne detruis pas Elliott Smith, finalement. Roman Candle est un excellent albvm.

Quand je serai grand, je piloterai des etoiles.
Parce qu'en fait, vne bougie romane c'est deja une forme d'etoile, qui peut tenir sur Terre sans trop encombrer, ce qu'un soleil integral lvi, ne peut pas, meme bien indice, meme bien tasse, ca se fait sentir. Et sans tirer plvs loin, ca n'irait pas de toute facon. On peut avoir un soleil sur une planete, il l'Absorbe, elle serait plus une planete. D'ou le cote j'avoue, pratiq, facile a transporter, et instantanement brillant de cette idee de bougie romane. Cometes. Chapeau. Soleil. Roue de velo. Oeufs. Nous.

Feu d'artifice.
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