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J'ai chemine, lumine, Dans les couloirs marins canalises en suivant les grandes courbes faites de tufo dans la matiere friable de la falaise, qu'il faille et encor faire remonter apres en nageant dans leurs capes voilees, au vent, de verre passes les palliers et les marches naturelles esquissees dans la flancs decroissants d'ignorance d'une roche amnesiq, se laissant entraine descendre sans rappel, chaq vie dans les estrades de sels. Dans leur chainage mutuel, se denouant les unes des autres et poursuivies d'autant de leurs vies croisees qui s'enfilent dans des anguilles enflees chacune destinee a coudre un tissu different, dont aucun ne le couvre parfaitement sans parfaire encor sa silhouette au fusain, marqueur de surete. Chat accourant entre les fibres des scenes de ses 7 vies propres, comm elles ne lui appartiennent plus, filant libres dans les decors ou il a existe et ne laisse qu'une litiere. |
Le veritable semblant de mutation en temps reel (epilog anticipe a l'Hysterie generale) (face camera il recite:) Je parlerai pour la premiere fois a la deuxieme personne qui s'adressera a moi une parole d'albizia.
Les Wellis dans tous leurs etats. C'est la, c'en est le seuil letal. Construit suivant le drame de la trame du Decameron, l'Hysterie generale se presente en une longue phrase chaq fois qu'elle passe une porte, comm suit : Les colonnes cérébrales s'errigent comm s'enfuit la musiq quand se sent que s'y pousse aux limites insondables de facétieux detour, le corps central d'un arbre colossal. |
Une suite de forets pour piano, extralucidites puisees des alternatives dansees par la force de l'esprit tout le long de la nuit, sans tomber ni d'epuisement rompre le mouvement. De chaq instant sur le suivant, une foret gagnee, comm les densites visuelles allant foncees foncant plvs en vitesse qu'en couleur propager les rumeurs des lumieres de leurs forets plvs interieures. A chaq tronc, chaq tige prise pour branche et a chaq branche sous une tonelle de cheveux ombragee. Recital au bois dormant 6.Huiles dispersées du corps dans le gélatineux espace de trombes qui emporte en lui les amas et les sons, les fracas et répand aux extérieurs les vues ici degarnies de leur voile epaissie de quantites d'impressions ~ toutes laissent sur le papier l'empreinte d'un passage, bâtissant des villages sur les plissements à volières, involontaires, automatiq, prisms primaires et instinctifs, des pendants continus suspendus aux contacts electriq que font par etincelles les ondulations de toutes les embarcations alors en péril qui s'evanouissant dans la houle a les cheveux pris pour toile d'esprit qui s'esquisse au papier roule en cylindre ou comm l'ondulation d'une meche de l'eau qui s'illumine dans le mot vague ~ pour image de l'esprit
5.Hypnagogie silicieuse, ou glissent les paupieres legeres avant que le cil ne filtre la ronde orange entrant en formulant l'idee d'une matiere souple, reagit au contact de la poire de l'esprit. En fermant les yeux a demi, juste avant de sombrer dans le monde hemivalent des reves ou les sondes creusent les cieux, et les vers decomposent les melandies plvs tot jouees en riant, cette ronde orange, seule note subsistant des formules de la source lumineuse qui parvenait difficilement jusq'a l'oeil quand il peinait a la focale de l'idee charmee, partie brulee, environnee de gestes et acceleree par la couleur du son sitot produit echo, devient la matiere souple ou se travaille l'image mere du reve deja en cours, a sa naissance, a celle du sein, a celle des cieux qui commencent de se creuser, a celle des hypnagogies de marbre qui bientot friables fondes et se laissent prendre le corps pour envelopper la melodie ainsi deformee, la revoir, la sculpter inedite & jamais-vus, intouchable & inouie. Une sorte de schismogénèse de l'oeil, un apât, applat des mondes en suspens, en formation ~ qui s'etirent et se retractent des orgasms imbriques. |
4.Nos ames terrestres contemplees. Sonic Youth ~ On the Strip
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Lydie n'avait pas compris : I will remember in the dark What i came for, for a lawn. |
Optinism sonicyouthien |
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Reset ressenti sur une piste audio. M'accompagnent ces quelq disq : Elliott Smith, Aufgang, Sonic Youth (albvm Dirty), le premier Massive Attack & Rubin Steiner. J'ai evince pas mal des premiers disq qui me sont tombes sous la main, The Do et un tres vieux Royksopp peche en je-sais-pas-quoi-Finland-Suede-Danemark-ou-Norvege (genre vieux Vieux, tchuwa, morceaux au piano) sont rayes, et c'est donc a ces seuls subsistants que se resument mes pistes audio sur un vieux lecteur. J'ecris sur un vieil ordi ouvert en mode sans echec. Tandis que j'ecrivais, le seul disq d'un artist mort - pas vieux pour le coup - dans cdtte tres petite selection encor en ma possession a disparu. Il S'ets volatilise. J'ai beau chercher, partout autour du post, il n'Y a rien, que les 3 disq restants, le quatrieme se trouvant dans le post. J'ai demande : Elliott ?, il n'a rien dit. J'ai dit C''est quoi ce delire ? Et le disq de Rubin Steiner - le seul qui ne risq pas de s'arreter contrairement aux autres qui sont rayes et s'interrompent tous avant la fin - le seul aussi qui soit une musiq vraiment entrainante, et celvi donc que seulement, je peux me reserver desormais pour derniere melodie, tandis que j'esperais quelq chose plvs dans l'ambiance(Elliott Smith etait tout designe) ce Rubin Steiner donc, Lo Fi Nu Jazz, Vol. 2, qui n'avait pas joue depuis un certain temps, sans explication, sans aucune espece d'explication - ? - a repris. Je ne conclue rien. Je pense que Elliott Smith a glisse, sous un meuble, et que le post deconne. Ainsi donc aussi que n'importe uoi, tout fout l'camp...definitivement. |
Je redige ces notes mais j'en ai marre. Le regard sur moi, le besoin de faire bonne figure, d'etre irreprochable, je me souciais constamment de que l'on voyait sur moi, de ce que je donnais comm impression. Ca m'etait une pression permanente. Nul ne devrait se soucier de ce que les autres pensent, j'avais beau le savoir, je n'y arrivais jamais. J'ai donne trop d'importance a mon apparence. Ce qui transparait, transpire Aux yeux des autres. Car je n'existe qu'aux yeux des autres.. Un dernier oeil jete avant ma depressurisation. |
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Un sac troue, la vie se resume a ca. Tout fane, tout passe, tout cesse d'exister. Les sentiments residuels eux-memes, s'evanouissent, s'evaporent. Mais pour terminer sur un note plvs optimist, la vie vaut d'etre vecue, malgre tout. | ||||||
Il ne faut rien attendre, jamais. L'exception invalide la regle. |
Exemple : je ne m'attends definitivement plus a retrouver le disq perdu d'Elliott Smith.
Quand tu l'auras retrouve, qu'il aura resurgi de NUlle PArt ou il se cache en ce moment, fais-moi plaisir, casse-le. Demolis-le s'il te plait.
Roman Candle, je t'en donnerais oui.
_Merci, mais j'en ai deja plein.
_Un de plvs, quoi ?
_Ca rime a rien quand ca deborde.
_C'est surtout que ca touche a tout.
_Les pieds ?
_Y compris.
_Les matins ?
_Vous voulez en venir ou ?
_Aux reveils ou le soleil offrait la beaute quasi cutane d'un essor pour caramel, et du beurre sale pour ravir les orteils d'une sortie annoncee bruyament accompagnee des symphonies altruists, volontaires, benevoles, completement gratuites, infiniment devouees, et somptueusement desaccordes des oiseaux qui par la fenetre disent comm il fait content d'etre ici.
_On dit pas "comm il fait content"
_On dit quoi alors ?
_On dit "comm ils fetent contents"
_"(blablabla) ~ comm ils fetent content d'etre ici."
_Mmh.
_C'est vrai, hein ?
_Et pas qu'un peu ma vieille.
_Sirene.
_Evou'don.
_Nan, dehors, la : sirene.
_Ah. Oui.
_Trompette.
_Ouep.
Ne rien attendre donc.
1.Je viens de voir Cuori Puri. Quand je serai grand, je piloterai des etoiles. |
Feu d'artifice. |